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Algérie.Liban/Visite Président Aoun, juillet 2025

Date de création: 04-08-2025 17:39
Dernière mise à jour: 04-08-2025 17:39
Lu: 40 fois


RELATIONS INTERNATIONALES- LIBAN- ALGERIE.LIBAN/ VISITE PRÉSIDENT AOUN, JUILLET 2025

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné, mardi soir 29 juillet 025 à Alger, sa détermination et sa volonté de promouvoir les relations algéro-libanaises en un véritable partenariat, incarné par une coopération approfondie et une concertation politique permanente.

Dans une déclaration conjointe à la presse avec le président de la République libanaise, pays frère,  Joseph Aoun, qui effectue une visite officielle en Algérie, le président de la République a indiqué que cette visite constitue "une étape extrêmement importante dans le processus des relations fraternelles fortes et enracinées entre les deux pays, ainsi qu’une occasion précieuse pour approfondir et étendre la coopération bilatérale".Il a précisé que ses entretiens "constructifs et fructueux" avec son homologue libanais avaient permis d’aborder "plusieurs dossiers liés à la coopération en place entre les deux pays et les perspectives de son intensification et de son élargissement"."Après avoir procédé à une évaluation globale de ces dossiers, il a été convenu d’accélérer la tenue de la première session de la commission mixte algéro-libanaise, qui marquera un nouveau départ et un cadre favorisant une coopération pérenne et fructueuse, intégrant hommes d’affaires et opérateurs économiques, à travers l’activation du Conseil d’affaires conjoint", a expliqué le président de la République.Et d’ajouter qu’après avoir passé en revue les domaines de coopération et les opportunités d’investissement dans les deux pays, il a réitéré à son homologue libanais "l’engagement constant et indéfectible de l’Algérie à faire preuve de solidarité avec le peuple libanais frère en toutes circonstances, ainsi que son attachement à la sécurité et à la stabilité du Liban".Il a, à ce propos, rappelé "les efforts consentis par l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre fin aux violations de la souveraineté libanaise par l’occupation israélienne, ainsi que son engagement à ne ménager aucun effort, y compris l’appui à la résolution onusienne prorogeant le mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL)".Il a fait savoir que les entretiens avaient aussi porté sur "les derniers développements de la question palestinienne et la nécessité impérieuse de mettre fin au génocide et à la politique de famine à Ghaza et de mettre en échec les tentatives de déplacement forcé de sa population".Dans le même contexte, le président de la République a exprimé "sa profonde préoccupation face aux récents développements en Syrie, aux attaques ciblant ce pays frère et aux tentatives d’ingérence dans ses affaires intérieures".Les entretiens ont en outre permis d’évoquer la situation en Libye, au Soudan et au Yémen, a ajouté le président de la République, insistant, à ce titre, sur "l’importance de joindre les efforts arabes et internationaux pour soutenir, accompagner et permettre à ces pays frères de surmonter les crises qu’ils traversent"."Afin de pérenniser la concertation et la coordination politique entre nos deux pays sur tous ces dossiers sensibles, nous avons tenu à réactiver le mécanisme de concertation politique", a dit le président de la République.Il a, par ailleurs, réaffirmé sa détermination et sa volonté de promouvoir les relations algéro-libanaises en "un véritable partenariat, incarné par une coopération approfondie et une concertation politique permanente".

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu mercredi 30 juillet 2025, au Palais El Mouradia à Alger, une délégation de journalistes libanais, en marge de la visite officielle du président libanais, Joseph Aoun. 

Lors de cette rencontre, le chef de l’Etat , selon le journal libanais An nahar, a abordé plusieurs dossiers régionaux et internationaux, réaffirmant l’attachement de l’Algérie à la cause palestinienne, à la stabilité du Liban, et défendant les principes de non-ingérence et de souveraineté. Il a également évoqué l’état actuel des relations algéro-françaises, qu’il a qualifiées de tendues, en raison de l’attitude d’une minorité politique en France. Sur la question de la normalisation avec Israël, M. Tebboune a été catégorique : «Le monde entier parle d’une solution à deux Etats. Nous avons dit aux Américains que nous ne normaliserons pas nos relations avec Israël avant que cette solution ne soit mise en œuvre Il a rappelé au sujet de la cause palestinienne que l’Algérie avait accueilli une conférence de réconciliation entre les factions palestiniennes, dans l’objectif de mettre un terme aux divisions internes. Aussi, il a salué le rôle actuel de l’Arabie Saoudite : «L’Arabie Saoudite joue actuellement un rôle important dans les efforts pour résoudre la question palestinienne. Nous avons des relations solides avec le Royaume et nous lui sommes reconnaissants d’avoir été à nos côtés pendant les guerres et les soulèvements Evoquant les grandes puissances, le chef de l’Etat a tenu à rappeler que le pays entretenait de bonnes relations avec les Etats-Unis, la Chine et la Russie. Il a souligné que les Américains avaient soutenu la cause algérienne au moment de la Révolution, notamment en portant le dossier à l’ordre du jour de l’Assemblée générale des Nations unies. Et d'ajouter : «Nous avons dit aux Américains que personne ne pouvait nous monter contre un autre pays.»

En revanche, interrogé sur l'état les relations algéro-francaises, qui connaissent depuis presque une année une certaine crispation, alimentée par des contentieux mémoriels et des déclarations controversées de responsables français sur l'histoire coloniale et les questions migratoires, Abdelmadjid Tebboune a reconnu que ces relations traversent une phase difficile. Il a précisé, selon le quotidien libanais An nahar : «Je n’ai pas de problème personnel avec le président Emmanuel Macron, mais une minorité extrémiste en France a fait de l’Algérie son obsession.» Et de souligner : «Nous avons une mémoire que nous ne renierons jamais.» 

Abordant la question énergétique, M. Tebboune a affirmé que l’Algérie restait un partenaire fiable pour l’Europe. Revenant sur sa récente visite officielle en Italie, il a assuré que l’Algérie est un fournisseur de gaz «fiable pour l’Europe», tout en évoquant les relations «solides» avec plusieurs Etats du Vieux Continent. Dans un second temps, le chef de l’Etat s’est longuement exprimé sur la situation au Liban, marquée par une succession de crises. Il a rappelé que l’Algérie avait régulièrement tendu la main à ce pays, notamment lors de la panne d’électricité de l’été dernier. «L’Algérie serait le principal soutien du Liban en matière de reconstruction», a affirmé Abdelmadjid Tebboune devant la presse libanaise, ordonnant l’installation d’un comité d’ingénieurs en vue de «suivre l’exécution de ces projets». La réalisation du plan, estimé à 200 millions de dollars, permettrait de relancer plusieurs infrastructures essentielles dans les régions sinistrées. Interrogé sur la question sensible du désarmement du Hezbollah, que certains pays occidentaux posent comme condition à toute aide, M. Tebboune a répondu avec clarté : «Je ne m’ingère pas dans la situation interne, et le président Aoun est plus conscient que moi de cette question.» 

Sur la Syrie, le chef de l'Etat a expliqué que l’Algérie n’était pas «opposée» aux changements intervenus. Il a indiqué percevoir une volonté réelle de réforme chez le président Ahmed Al Charaa, tout en réaffirmant la disponibilité de l'Algérie à apporter son aide à Damas. «Nous sommes prêts à répondre à toute demande d’aide formulée par l’Etat syrien», a-t-il assuré. S’il estime que «la Syrie ne redeviendra pas ce qu’elle était», il souligne que «le processus de rassemblement national prendra du temps». Concernant la perspective d’une normalisation entre la Syrie et Israël, il s’est montré réservé : «Chaque responsable doit faire ce que son peuple attend de lui.» Nabila Amir 

 La visite de Aoun en Algérie «fructueuse et exceptionnelle»

L'ambassadeur du Liban en Algérie, Mohamed Mahmoud Hassan, a affirmé, jeudi 32/7/2025 , que la visite officielle effectuée par le président libanais, Joseph Aoun, en Algérie a été «fructueuse et exceptionnelle», reflétant la profondeur des liens fraternels unissant les deux pays. Dans une déclaration à la presse au sortir de l'audience que lui a accordée le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à qui il rendait une visite d'adieu au terme de sa mission en Algérie, Mahmoud Hassan a précisé que la visite officielle effectuée par le président libanais en Algérie avait reflété «la profondeur des liens fraternels unissant les deux pays» et marqué «un nouveau départ pour les relations historiques communes». La visite du président Aoun en Algérie a été «fructueuse et exceptionnelle» sur tous les plans, a-t-il dit, ajoutant qu'elle est le couronnement des efforts de la diplomatie des deux pays. L'ambassadeur libanais a, par ailleurs, adressé ses «vifs remerciements» au président de la République pour l'audience qu'il lui a accordée. M. Hassan a, par ailleurs, souligné que «sa mission en Algérie, terre pure et bénie des martyrs, terre d'histoire et terre de grandeur, a été un franc succès»

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Le président de la République libanaise, Joseph Aoun, a achevé, vendredi 1er août 2025  une visite officielle de deux jours en Algérie. Plus tôt dans la journée, il s’est rendu à Djamaâ El Djazaïr où il a été accueilli par le recteur de cet édifice religieux, Cheikh Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini

Dans le cadre de cette visite, J. Aoun s’est également rendu à la basilique Notre-Dame d’Afrique, monument religieux historique d’Alger. Aussi, le président Tebboune a décerné, mardi soir, à l’hôte de l’Algérie la médaille «Athir», a indiqué mardi un communiqué de la présidence de la République. «Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, récipiendaire de la médaille Sadr de l’Ordre du mérite national, a décerné la médaille Athir au président libanais, en considération des relations fraternelles et d’entente entre les deux pays frères, l’Algérie et le Liban, à travers des positions historiques», précise la même source. 

Dans une déclaration conjointe à la presse avec le président Tebboune, mardi, le président libanais a affirmé que «les domaines de coopération entre les deux pays sont nombreux et très importants dans les secteurs économiques, comme l’énergie, l’agriculture et le commerce, ainsi que dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement, de la culture, de la santé, du tourisme et de la technologie». Parmi les domaines de coopération bilatérale, il a aussi cité «l’aide à la reconstruction des structures gouvernementales et des infrastructures détruites au Liban dans les attaques et guerres récentes». Après avoir souligné que l’Algérie et le Liban étaient liés par des relations «historiques», Joseph Aoun a salué «le rôle notable et le soutien de l’Algérie au Liban et sa participation constante aux louables efforts arabes pour l’aider à surmonter différentes crises». Il a rappelé, par là même, la contribution de l’Algérie aux travaux du Haut-Comité arabe, dans le cadre des efforts ayant abouti à «l’adoption du Document de l’entente nationale à Taëf (Arabie saoudite)». Le président libanais a également salué les positions de l’Algérie en faveur de son pays au Conseil de sécurité et dans les forums internationaux, ainsi que tout le soutien qu’elle lui a apporté à chaque crise. Il a, par ailleurs, insisté sur l’importance du «renforcement de la coopération et de l’intégration économique dans le monde arabe pour préserver la place des pays arabes dans le monde d’aujourd’hui et trouver des solutions justes à nos principales causes, à commencer par la cause du peuple palestinien, comme voie incontournable vers une paix juste, durable et globale».

De son côté, le chef de l’Etat a souligné sa détermination et sa volonté de promouvoir les relations algéro-libanaises en un véritable partenariat, incarné par une coopération approfondie et une concertation politique permanente. Il a indiqué que cette visite du président Aoun constitue «une étape extrêmement importante dans le processus des relations fraternelles fortes et enracinées entre les deux pays, ainsi qu’une occasion précieuse pour approfondir et étendre la coopération bilatérale». A. Tebboune a précisé que ses entretiens «constructifs et fructueux» avec son homologue libanais avaient permis d’aborder «plusieurs dossiers liés à la coopération en place entre les deux pays et les perspectives de son intensification et de son élargissement». «Après avoir procédé à une évaluation globale de ces dossiers, il a été convenu d’accélérer la tenue de la première session de la Commission mixte algéro-libanaise, qui marquera un nouveau départ et un cadre favorisant une coopération pérenne et fructueuse, intégrant hommes d’affaires et opérateurs économiques, à travers l’activation du Conseil d’affaires conjoint», a expliqué le président de la République. Et d’ajouter qu’après avoir passé en revue les domaines de coopération et les opportunités d’investissement dans les deux pays, il a réitéré à son homologue libanais «l’engagement constant et indéfectible de l’Algérie à faire preuve de solidarité avec le peuple libanais frère en toutes circonstances, ainsi que son attachement à la sécurité et à la stabilité du Liban». 

Il a, à ce propos, rappelé «les efforts consentis par l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre fin aux violations de la souveraineté libanaise par l’occupation israélienne, ainsi que son engagement à ne ménager aucun effort, y compris l’appui à la résolution onusienne prorogeant le mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul)». Il a, en outre, fait savoir que les entretiens avaient aussi porté sur «les derniers développements de la question palestinienne et la nécessité impérieuse de mettre fin au génocide et à la politique de famine à Ghaza et de mettre en échec les tentatives de déplacement forcé de sa population». 

Les entretiens ont, aussi, permis d’évoquer la situation en Syrie, en Libye, au Soudan et au Yémen, a ajouté le président de la République, insistant, à ce titre, sur «l’importance de joindre les efforts arabes et internationaux pour soutenir, accompagner et permettre à ces pays frères de surmonter les crises qu’ils traversent».