SOCIETE- BIBLIOTHEQUE
D’ALMANACH- ROMAN AREZKI METREF- « TRAQUENARD »
Traquenard. Roman de Arezki Metref. Nouba Editions, Alger 2025, 65 pages, 650 dinars
A peine 65 pages et format de
poche édité par une maison qui monte, qui monte.....
Une histoire bien
mystérieuse que celle racontée par l’auteur. Une histoire
qui peut paraître banale tant il est vrai que la (més-)aventure
contée risque d’arriver à tout un chacun. Par hasard (ce n’est pas si sûr), le
personnage central se retrouve hélé par une dame à l’allure peu
recommandable...Il accepte la discussion et malgré sa méfiance, il accepte la
proposition...... : rencontrer une jeune fille. En fait, une jeune
fille victime d’un viol et une tante
qui fomente un traquenard pour la «caser».La curiosité ? La
recherche d’aventure facile dans une société fermée?
Le besoin de sortir de son train-train habituel (notre « héros »
n’étant qu’un célibataire tranquille et sans vie sentimentale dont
les seuls moments de gaieté et d’entorse à la routine sont des retrouvailles
avec sa bande de copains et une mère adoptive)? Candeur du
« pigeon » idéal ? Le piège à « nana » est bien tendu....et il y tombe pleinement et ce malgré les
avertissements de ses aînés. Heureusement pour lui, des amis « bien
placés » lui sauvent la mise . Morale de
l’histoire, car il y a bien une , très, très
importante ? A tirer après la lecture du livre.
L’Auteur : Né
en mai 1952 à Sour El –Ghozlane. Sciences Po’ Alger.
Journaliste -chroniqueur(El Moudjahid, Algérie
Actualité, Horizons, Nouvel Hebdo, Le Soir d’Algérie...) , écrivain, poète,documentariste,
auteur de plusieurs recueils de poésie , de
nouvelles et de romans , de pièces de théâtre , d’essais
......
Photo
de couverture : Monique Perret
Extraits : « Nous nous
sommes mis en retrait sous la voûte.L’humidité
suintant dégoulinait jusqu’à nous. Nous en étions tout imprégnés.Il avait suffi de deux pas pour quitter la
queue (note : file d’attente d’un taxi), c’est- -dire l’ordre du
monde, et ces deux pas m’ont conduit contre mon gré au désordre » (p16),
« C’était un devoir pour chacun de faire du zèle dans son travail, seul
moyen de reconstruire le destin collectif :cette candeur de nourrisson
faisait partie de mes croyances d’alors » (p28)
Avis : Une très belle nouvelle.Une histoire mystérieuse.
Citations : « Dix plus tard,
en octobre 1985, j’étais encore documentaliste dans un journal qui avait changé
de ligne parce que le pays avait changé de président » (p 63)