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Chaib Dzair

Date de création: 02-07-2025 16:31
Dernière mise à jour: 02-07-2025 16:31
Lu: 3 fois


HISTOIRE- PERSONNALITÉS- CHAIB DZAÏR

 

Dzaïr, la première femme algérienne tombée au champ d'honneur, les armes dans la nuit du 18 au 19 novembre 1954, à Medjez Sfa (Guelma), au côté de son compagnon de lutte, Badji Mokhtar, soit moins de 20 jours seulement après le déclenchement de la Révolution, Dzair est plus qu’un symbole du combat libérateur du peuple algérien et du rôle de la femme dans cette épopée.

Dzair Chaïb, née en 1938. Son père l'a appelée "Dzair" (Algérie) par amour et attachement à son pays, l'Algérie. Elle a grandi dans une famille patriotique et a été élevée dans l'amour profond de la patrie. Son père fut parmi les premiers révolutionnaires à rejoindre la révolution, et leur maison servait de base pour l'ALN (Armée de Libération Nationale), dirigée par le célèbre martyr "Badji Mokhtar".

Lorsque la guerre de libération nationale a éclaté, la Dzaïr a rejoint les rangs de la révolution à l'âge de 16 ans, avec pour mission de communiquer et de fournir des provisions aux combattants de la liberté, tâche qu'elle accomplissait avec courage et intelligence.

Le 19 novembre 1954, , meurt en martyr, les armes à la main dans un accrochage acharné qui dure plus de sept heures, dans la ferme de Dali Benchouaf près de M’djaz Essfa à 7 km du djebel Beni Salah dans la wilaya de Guelma...

Le 18 novembre 1954, à peine quelques jours après le début de la lutte armée, alors que, Badji Mokhtar, l’un des 22 chefs historiques, tenait une réunion à la ferme de "Dali Benchouaf" à Guelma, avec un groupe de combattants, tenait une réunion d’évaluation des premiers attentats ayant suivi le déclenchement de la Révolution dans cette région, lorsque l’armée coloniale avait encerclé le lieu. Badji Mokhtar et ses compagnons, dont Chaïb Dzaïr tomberont au champ d’honneur en héros, les armes à la main, dans un accrochage acharné qui dure plus de sept heures. Il s’agit de Mohamed Trabelsi, Antar Messaoud, Mohamed l’Indochine et la fille de Dali, propriétaire de la ferme qui devait servir de point de rencontre avec des responsables de la révolution de la région de Constantine confiée, alors à Didouche Mourad.

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