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Messali Hadj (Complément)

Date de création: 02-06-2025 18:54
Dernière mise à jour: 02-06-2025 18:54
Lu: 11 fois


HISTOIRE- PERSONNALITES- MESSALI HADJ (COMPLÉMENT)

Ahmed Messali dit Messali El-Hadj, né à Tlemcen (Algérie), le 16 mai 1898, et mort à Gouvieux (Oise/France ), le 3 juin 1974, est un homme politique algérien ayant joué un rôle pionnier dans le processus menant à l'indépendance de l'Algérie, qu'il réclame dès 1927. À ce titre, il est le fondateur du Parti du peuple algérien (PPA), du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) et du Mouvement national algérien (MNA). Messali Hadj crée le MNA dans un contexte de lutte fratricide engagée contre le Front de libération nationale (FLN) pour la direction de la lutte armée. Dès 1957, le MNA est décapité par le FLN et Messali Hadj privé de tout rôle politique au sein des instances dirigeantes de la lutte armée pour l'indépendance de l'Algérie.

 

Pionnier de l'idée d'indépendance , père du nationalisme algérien , il est aussi considéré comme père du nationalisme nord-africain par beaucoup de personnalités maghrébines et européennes, notamment Habib Bourguiba. Messali Hadj est le fondateur des premières organisations indépendantistes algériennes, il est nommé secrétaire de l'Étoile nord-africaine (ENA). Après sa dissolution, Messali fonde en 1937 le Parti du peuple algérien (PPA).

Après son interdiction par la France, il fonde le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) en 1946, vivier dans lequel vont naître les cadres de la lutte de libération nationale, et il sera le chef national de l'Organisation spéciale, la branche armée du PPA clandestine créée lors du congrès du MTLD. Le congrès charge Mohamed Belouizdad d'être responsable du recrutement et de la formation des hommes à la lutte pour l'indépendance de l'Algérie.

Il fonde en 1954 le Mouvement national algérien et s'oppose militairement au Front de libération nationale. En 1957, Messali Hadj appelle à la cessation des attentats, il invite ses partisans à déposer les armes.

Après l'indépendance, le FLN « jette un voile pudique » sur cette guerre entre le MNA et le FLN. Officiellement, Messali Hadj ne sera pas jugé[]. Il demandera et obtiendra la nationalité algérienne en 1965[], mais son passeport algérien, trois fois refusé, lui sera accordé seulement vers fin avril 1974, au moment où son état de santé se dégradait.

À sa mort en 1974, il est rapatrié et est inhumé à Tlemcen le 7 juin.