INFORMATIQUE-
GOUVERNEMENT- STRATÉGIE NUMÉRIQUE NATIONALE (2025)/AXES
La
haut-commissaire à la numérisation avec rang de ministre, Meriem Benmouloud, a affirmé, lundi 12 mai 2025, à Alger, que les
acquis dont dispose l’Algérie lui ouvrent la voie pour atteindre le leadership
continental en matière de transformation numérique à l’horizon 2030.
Dans une déclaration en marge d’une
journée d’information consacrée à l’annonce officielle du contenu de la
Stratégie nationale de la transformation numérique en Algérie, Mme Benmouloud a souligné que l’Algérie «a
réussi à réaliser de multiples acquis qui lui permettent d’atteindre le
leadership continental dans le domaine de la transformation numérique à
l’horizon 2030, à la faveur de la stratégie adoptée». Evoquant les deux centres
de données en cours de réalisation, Mme Benmouloud a
affirmé qu’«ils sont en adéquation avec la nouvelle
stratégie dans son volet relatif à l’élargissement de l’infrastructure de
base». Elle a indiqué que «le taux de réalisation du
centre de données de Mohammadia a atteint près de 80% tandis que celui de Blida
est à 50%».
La stratégie en question couvre divers
domaines puisqu’elle constitue «le cadre régissant le
processus de concrétisation de la transformation numérique, un projet ambitieux
pour relancer les acquis de l’Algérie». La stratégie repose sur cinq
principaux axes, le premier «concerne les
infrastructures de base des technologies de l’information et de la
communication», incluant «les réseaux de communication, les centres de données
et les équipements pour garantir une forte connectivité et un accès équitable
aux services numériques». Ladite stratégie vise «à
réaliser plus de 5 centres de données nationaux, en sus de la généralisation de
l’utilisation du domaine dz». Quant au deuxième axe, il porte sur «le capital humain et la formation», visant à «assurer 500
000 spécialistes activant dans les TIC et à réduire de 40% la fuite des
compétences spécialisées».
Le troisième
axe portant sur «la gouvernance numérique» se
focalise sur la numérisation de l’administration publique, «l’objectif étant la
numérisation complète de la gestion interne du secteur, ainsi que des
procédures administratives dédiées aux citoyens et aux établissements».
Concernant le quatrième axe relatif à l’économie numérique, il vise à «réduire les transactions en espèces et à parvenir à
l’annulation du paiement en espèces pour les transactions financières dont le
montant dépasse 500 000 DA». Il prévoit également de
«renforcer la création de start-up activant dans le domaine de la
numérisation et de faire de la numérisation un levier de création de richesse
pour l’économie nationale, avec un objectif de 20% du PIB». Le cinquième axe
relatif à la société numérique tend à «garantir un
accès équitable et inclusif aux technologies et services numériques et à
augmenter la participation des citoyens à la vie publique via l’espace
numérique».