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Journaliste en Algérie/Chronique A-Djaballah B.

Date de création: 30-04-2025 19:01
Dernière mise à jour: 30-04-2025 19:01
Lu: 46 fois


COMMUNICATION- OPINIONS ET POINTS DE VUE- JOURNALISTE EN ALGERIE

JOURNALISTE : ÊTRE OU NE PAS ÊTRE !* (Ahcene-Djaballah Belkacem/Le Quotidien d’Oran, samedi 3 mai 2025)

- Le bon journaliste va voir, revient et écrit, en possession de son sujet. Le mauvais revient, croyant le connaître ; c’est toute la différence. L’imbécile porteur d’un vaste bagage reste assis, dispensé d’aller voir, il sait tout : on le lui a appris à l’école  (Georges Arnaud, écrivain et journaliste, in « Novembre » ,  Revue culturelle algérienne, éditée par la Commission Culture du Fln,  n°1 , avril-mai 1964)

-Les journalistes algériens ne seraient que d’éminents gribouilles peuplant les rédactions et ne sachant que traduire maladroitement un pays fantasmé quand le pouvoir serait en phase avec le pays réel  ( Hamidechi Boubekeur, « Lettre de province ». Chronique © Le Soir d’Algérie, samedi 25 octobre 2014)

-Dans ce pays (l’Algérie), le journaliste est devenu une sorte de victime plurielle. Il est victime de lui-même, victime de calculs erronés, victime d’illusions et de contre-vérités, victime des dérives de l’histoire, victime du pouvoir et de la société (H’mida Ayachi, « Dédales. La nuit de la grande discorde ».  Roman © Editions Barzakh, Alger 2016)

- Liberté (d’information)  rime avec responsabilité. Responsabilité devant les faits à publier et devant le lecteur (Cheniki Ahmed, « Le projet Algérie. Brève histoire politique d’un pays en chantier ». Essai (politique) © . Editions Frantz Fanon, Alger 2018)

- Le journaliste algérien a été façonné par l’histoire (notamment celle de la guerre de libération nationale), formaté (par le parti unique), instrumentalisé par les forces du marché lors du « printemps » de l’Algérie, désintégré par une décennie de terrorisme et, enfin, prolétarisé dans un processus toujours en cours (Mohamed Koursi, « Jeux de pouvoirs en Algérie. Plumes rebelles ».Essai © Editions Médias Index, Alger 2019)

- Un journaliste a un seul juge : sa conscience. Il n’a pas le droit de faire du tort ou du bien, sa fonction est d’informer, donner à lire la réalité sans aucune complaisance (Ahmed Cheniki, universitaire et journaliste © Facebook, samedi 19 octobre 2020)

 

 -De fait, le journaliste a mauvaise image et pratiquement plus personne ne pense faire carrière dans la profession , si ce n’est pour avoir un bon salaire, ce qui n’est même plus toujours le cas , et dîner aux côtés des plus grands, même si c’est en dehors et d’un mauvais sandwich  (Chawki Amari , in Ecrits de  plusieurs auteurs algériens, «  J’ai rêvé l’Algérie.Témoignages, fictions et récit ». Ouvrage collectif © Editions  Barzakh et Fondation Friedrich Ebert Algérie , Alger 2020)

 -Les bons journalistes sont ceux qui sont un peu historiens, qui ont le sens du temps, qui comprennent que dans le présent il y a une histoire aussi, il y a un passé.Et puis, il faut aussi être un peu sociologue, connaître les sociétés, leur démographie, leur culture, leurs particularité.Ensuite , il y a des tours de main (note : les « ficelles ») , pour le journalisme comme pour n’importe quel métier, il y a une habileté , il y a une technique….(Chérif Chikhi, « Diplomatie et médias ». Essai © Editions Dahlab, Alger 2020)

-Le journalisme n’est pas une mission, le journalisme est un rôle comme celui du juge, du savant, du philosophe, de l’écrivain ou du poète. Personne ne lui dicte sa conduite.Il la définit par lui-même (….) .Son travail est le fruit de son propre pouvoir intrinsèquement lié au métier qu’il exerce,le métier de journaliste, comme la médecine est le métier du médecin ou l’agriculture celui du paysan. Ce sont des rôles dévolus par la société entière et non par une entité partisane. Le journaliste n’est donc par définition ni partial ni partisan.Il est et doit être  sans préjugé . Cela ne fait pas de lui un contre-pouvoir comme les syndicats ou les partis d’opposition. C’est une position de médiateur informel combien précieuse pour les décideurs (Chérif Anane, ancien journaliste © fb, samedi 22 mai 2021)

-Si la recherche d’information est une réaction saine et souhaitable, la surconsommation médiatique contribue à l’addiction (Houria Ahcene-Djaballah, Pr de Psychologie clinique.Entretien © El Watan, lundi 2 août 2021)

-La subjectivité fait partie du journaliste à condition d’argumenter factuellement (Jean Michel Apathie, journaliste français .Interview, extrait © Le Blog du Communicant, jeudi 22 septembre 2022)  

 

-Je sais décrire la vie et la commenter, mais je m’aperçois que je ne sais pas « raconter des histoires » (Belkacem Ahcene Djaballah.Entretien © Horizons, mercredi 2 mars 2022)

-Pour le journaliste, il n’y a pas de saint, de diable ou de source privilégiée, il y a le fait tout simplement (Ahmed Cheniki, universitaire.Opinion © facebook, lundi 21 mars 2022)

-Certes, on n’embrasse pas le métier (note : journaliste) pour faire fortune.En revanche , l’enrichissement moral et intellectuel est sans limite. Aucun autre métier ne vous apprend à connaître les hommes, leur histoire, leurs joies , leurs peines.Il est plein d’imprévus, de surprises (Hachemi Souami, «  Clap de fin.Une aventure journalistique ». Récit ©  Casbah Editions, Alger 2023)

 

- Le journalisme n’étant pas une science exacte, le regard porté sur ces moments qui ont jalonné différentes étapes de notre pays reste forcément subjectif, personnel (.....). Le journaliste est placé à un poste d’observation qui lui permet de suivre et de comprendre les événements qui secouent la société, ses crises, ses blocages, ses ruptures,