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Algérie/Asean 2025

Date de création: 18-03-2025 14:35
Dernière mise à jour: 18-03-2025 14:35
Lu: 46 fois


RELATIONS INTERNATIONALES- ASEAN- ALGERIE/ASEAN 2025

L’ambassadeur Abdelouahab Osmane a officiellement présenté , mi-mars 2025, ses lettres de créance en tant qu’ambassadeur d’Algérie auprès de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN) à Jakarta (Indonésie).

C’st là une étape stratégique» qui marque le renforcement des relations entre l’Algérie et cette organisation régionale clé. L’ASEAN regroupe dix États membres. Créée en 1967 par l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande et les Philippines,  elle a été rejointe par le Brunei (1984), le Vietnam (1995), le Laos et la Birmanie (1997); et enfin le Cambodge (1999). Le secrétaire général de l’ASEAN, Kao Kim Hourn, a salué cette avancée et «encouragé l’Algérie à explorer les opportunités de coopération dans des secteurs porteurs, tels que le commerce et l’investissement, les télécommunications, l’énergie, l’agriculture, la pêche, le tourisme, ainsi que la coopération et les échanges culturels. Pour les entreprises et investisseurs algériens, cela signifie un environnement sécurisé et prévisible, pour développer des partenariats en Asie du Sud-Est.Une dynamique prometteuse qui positionne l’Algérie comme un acteur engagé sur la scène économique et diplomatique internationale. Cette adhésion ouvrira la porte à un dialogue renforcé et constructif, facilitera les démarches pour les investissements et permettra une meilleure intégration dans les chaînes de valeur régionales», liton sur le site web officiel de l’ASEAN. L’Algérie se prépare également à adhérer au Traité d’Amitié et de Coopération en Asie du Sud-Est (TAC), un cadre juridique essentiel pour établir des relations diplomatiques et économiques durables avec les pays membres de l’ASEAN.  D’un point de vue juridique, le TAC repose sur des principes clés, tels que le règlement pacifique des conflits, le respect de la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires internes des pays. Ces principes sont le nec plu ultra de la diplomatie algérienne. Il s’agit, dans la stratégie diplomatique de l’Algérie, d’un «réalisme sage». Autrement dit, l’art de transformer les obstacles en opportunités. Après avoir tourné la page des BRICS, l’Algérie continue, par la multiplication des axes de coopération, de plaider en faveur de la multipolarité dans les relations internationales et du consolidation de la coopération multilatérale, à travers plusieurs cadres, comme le Conseil de sécurité de l’ONU, le groupe des 77 et le Mouvement des nonalignés, entre autres. En effet, depuis quelques années, et sous l’impulsion du président de la République, qui parle fièrement d’une «puissance régionale», l’Algérie abandonne explicitement et sans précédent la politique de la chaise vide et surtout une diplomatie jadis «silencieuse» qui n’a fonctionné que dans des couloirs fermés. Le contexte dictant, l’Algérie s’est orienté vers une diplomatie plus active et affirmée.