RELATIONS INTERNATIONALES- PALESTINE- PALESTINE/UA/ SOMMET FÉVRIER
2025/DECLARATION
-Les chefs d'Etat et de gouvernement
de l'Union africaine (UA), réunis à l'occasion de la 38e session ordinaire
du Sommet de l'organisation continentale à Addis-Abeba, les 15 et 16 février
2025, ont exprimé leur rejet de toute proposition ou tentative visant le
déplacement du peuple palestinien de sa patrie, soulignant qu'il s'agit d'une
violation flagrante du droit international.
"Nous exprimons notre rejet catégorique et absolu
de toute proposition ou tentative visant à liquider la cause palestinienne par
le déplacement du peuple palestinien de sa patrie, y compris la bande de Ghaza, ce qui constitue une violation flagrante du droit
international et de la position ferme de l'Union africaine, qui appelle au
droit du peuple palestinien à l'autodétermination", ont indiqué les chefs d'Etat
et de gouvernement africains dans une déclaration sur la situation en Palestine
et dans les régions du Moyen-Orient, publiée à la fin des travaux du 38e sommet
de l'UA.
Ils ont, en outre, "vivement condamné l'entité
sioniste, la puissance occupante, pour avoir mené une guerre barbare contre la
bande de Ghaza, le 7 octobre 2023, qui a visé 2,2
millions de Palestiniens, et pour avoir fait un usage excessif et
disproportionné de la force contre des civils non armés (...) ce qui a
occasionné la mort et les blessures de milliers de martyrs et de blessés".
Soulignant, par ailleurs, que "la création d'un
Etat palestinien est une position africaine ferme et inébranlable", ils
ont exhorté tous les pays africains à "collaborer avec la communauté
internationale afin d'apporter une aide d'urgence à la bande de Ghaza et de mettre fin à la
catastrophe humanitaire" causée par la récente agression sioniste.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA ont
également appelé à "faire pression sur (l'entité sioniste), la puissance
occupante, pour qu'(elle) lève le blocus injuste imposé à la bande de Ghaza et qu'il accélère le processus de
reconstruction".
Ils ont, en outre, affirmé "le soutien politique,
économique et financier à l'Etat de Palestine et la nécessité d'assurer l'unité
géographique et politique des territoires palestiniens entre la Cisjordanie et
la bande de Gaza (et) déploré le soutien sans précédent de certains pays à
l'occupation (sioniste) et les récentes atrocités commises par l'armée
d'occupation, qui a pris pour cible les citoyens palestiniens et leurs
biens, tout en détruisant les infrastructures de la bande de Ghaza assiégée".
Les dirigeants africains ont également dit appuyer
"le renouvellement de la demande de l'Etat de Palestine d'être membre à
part entière des Nations Unies, afin que l'occupation (sioniste) rende compte
des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité qui ont été commis,
et qui sont encore commis contre le peuple palestinien".
Ils ont, entre autres, souligné "la nécessité de
régler la question palestinienne pour pourvoir parvenir à une paix globale
dans la région du Moyen-Orient, sur la base de la solution des deux Etats (et)
demandé aux Etats membres de l'UA de mettre fin à tous les échanges
commerciaux, scientifiques et culturels directs et indirects avec l'entité
sioniste, conformément aux résolutions de la communauté
internationale".