ENERGIE- MINES- MINES ALGERIE/ TERRES
RARES/EXPLOITATION 2025
Lors de la réunion du Conseil des ministres, tenue
dimanche 9 février 2025, le Président de la République, Abdelmadjid
Tebboune, a pris une décision visant à exclure l’exploitation des terres rares
de tout investissement. Il a souligné que ces ressources constituent
un patrimoine pour les générations futures et doivent être préservées
en tant que réserve stratégique pour le pays.Le
Président a insisté sur l’importance d’adopter une vision prospective pour la
gestion des ressources naturelles. Il a rappelé que les terres rares, utilisées
dans les industries technologiques de pointe, y compris les énergies
renouvelables et l’électronique, représentent une richesse
nationale qu’il faut protéger pour faire face aux transformations
économiques et technologiques futures.Cette
décision s’inscrit dans le cadre d’une démarche visant à protéger les
ressources stratégiques de l’Algérie contre une exploitation irréfléchie. Elle
intervient dans un contexte de demande mondiale croissante pour les métaux
rares, devenus indispensables dans les industries modernes.Elle reflète également la volonté de l’État
de trouver un équilibre entre l’exploitation économique des richesses
naturelles et leur durabilité pour les générations à venir.
Les terres rares désignent un groupe de 17
éléments chimiques aux propriétés uniques,
essentiels dans de nombreuses industries de pointe : Les industries
militaires/ Les énergies renouvelables/ L’électronique moderne…
Ces éléments comprennent l’yttrium,
le scandium et le cérium, ainsi que d’autres métaux utilisés dans
la fabrication d’aimants ultra-puissants, de
batteries et d’écrans pour smartphones et téléviseurs.Les
études géologiques indiquent que l’Algérie regorge d’une immense richesse
minérale, comprenant de l’uranium, du zinc, de l’argent, de l’étain, du fer, du
tungstène, du manganèse et du molybdène, ainsi qu’une variété de métaux rares
tels que le wolfram, le tantale, le niobium et le béryllium.Les
données confirment également la présence d’éléments de terres rares,
dont l’yttrium, le scandium et le cérium, ainsi qu’une large gamme de
minéraux industriels tels que le phosphate, la baryte, la bentonite, la
fluorite, le kaolin, le feldspath et
le carbonate de calcium. En outre, le pays dispose de sable de silice et de
sels naturels.
Dans le secteur des matériaux de construction,
l’Algérie possède d’importantes réserves de marbre, de granit, de calcaire et
de grès, ainsi que de pierres précieuses rares comme le diamant, la topaze
et le béryl.Elle dispose également de métaux
stratégiques tels que le platine, le lithium, le cobalt et l’indium, des
ressources essentielles pour les industries militaires et technologiques de pointe.Selon les rapports officiels, 31 matières
minérales sont exploitées par 1400 investisseurs à l’échelle nationale.
Cependant, la contribution de ce secteur au produit intérieur brut (PIB) ne
dépasse pas 1% jusqu’à la fin de l’année 2020.C’est ce qu’a confirmé
l’expert Seif-Eddine Kaddeche,
qui a déclaré que les rapports préliminaires indiquent l’exploitation de 31
matières en Algérie sur un total de 1400 investissements miniers.La contribution des mines au PIB national est
estimée à environ 1% jusqu’en 2020. Depuis cette date, l’Algérie a lancé
plus de 26 projets de recherche et d’exploration minière après
la découverte et l’identification de 32 matières non exploitées, dans le but de
renforcer les ressources en devises étrangères du pays et de réduire
progressivement sa dépendance aux hydrocarbures.L’expert
a ajouté que, selon les données révélées par le ministère de tutelle, le
secteur minier en Algérie dispose d’éléments de terres rares tels que
l’yttrium, le scandium et le cérium, ainsi que d’autres minéraux industriels.
L’uranium, une autre richesse du
sous-sol algérien : L’Algérie possède également
des gisements d’uranium, un élément chimique toxique et radioactif,
mais de grande valeur. La course mondiale pour s’en procurer s’explique
par son utilisation dans la production d’armes nucléaires et les craintes liées
à leur prolifération.
L’uranium est également utilisé pour chauffer l’eau et
produire de la vapeur dans les centrales nucléaires, ainsi que dans la
fabrication d’avions et d’équipements médicaux, notamment pour les appareils
radiologiques.