RELATIONS INTERNATIONALES- FRANCE-
FRANCE/ALGERIE/ « AIDE AU DÉVELOPPEMENT »
Dans un communiqué rendu
public, dimanche 2 février 2025, l’ambassade de France en Algérie a détaillé la
prétendue aide au développement consentie par la France au bénéfice de
l’Algérie. Les chiffres de la représentation diplomatique révèlent un montant
global de l’ordre de 132 millions d’euros, dont 121 millions d’euros pour les
bourses à destination d’étudiants algériens étudiant en France. Expliquant que
cette enveloppe est « un ensemble de flux financiers ayant pour but de
favoriser le développement économique et l’amélioration du niveau de vie des
pays en développement », le communiqué de l’ambassade, souligne que cet apport
financier est destiné à permettre « un accès équitable aux ressources (eau
potable, énergie…) et aux services de base (santé, éducation, logement décent…)
». Sur les 15,3 milliards d’euros que la France a dépensé
en 2022, la part censée revenir à l’Algérie est ridicule. Et qui plus est, est
totalement dépensée en France même, comme il a d’ailleurs été souligné par
l’État algérien. Lorsqu’on va au détail, on tombe sur des sommes insignifiantes
à l’échelle d’un État comme l’Algérie, dont 8,5 millions d’euros dépensés par
l’Office français d’immigration et d’intégration, 1,5 million d’euros par
l’Agence française de développement. Les chiffres communiqués par l’ambassade
de France démentent les propos de la députée européenne d’extrême droite, Sarah
Knafo, et corrobore par la même occasion, ceux de
l’Algérie. En somme, après les ministres français des Affaires étrangères et de
la Santé. On aura déduit que la prétendue dette astronomique due par l’Algérie
aux hôpitaux français est une fumisterie, au même titre que la prétendue aide
au développement. Le ministre français de la Santé, y a apporté un démenti
cinglant. Le recouvrement des financements algériens entre 2007 et 2023 est «
assez satisfaisant», il reste seulement 2,58 millions
d’euros à recouvrer sur les 150 millions d’euros dus, a précisé Yannick Neuder. Des chiffres qui confirment ceux avancés par
l’Agence algérienne de presse. De 2010 à 2019, 93 700 815,64 d’euros ont été
transférés aux hôpitaux français. De 2020 à 2024, ce ne sont pas moins de 23
263 322,55 d’euros qui ont connu le même chemin. Faut-il rappeler à ces
polémistes à la solde de l’extrême droite française que dans le cadre de la
convention algérofrançaise de sécurité sociale relative
aux soins dispensés en France aux ressortissants algériens que l’Algérie a payé
rubis sur l’ongle ses factures. Les chiffres révélés par Algérie Presse Service
ont d’ailleurs été confirmés par le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël
Barrot face aux députés français dans l’Assemblée nationale française, mettant
ainsi fin à ces allégations au sujet de la dette algérienne aux hôpitaux
français. Cette dette s’élève à 2,58 millions d’euros, ce qui est considéré
comme une situation « très acceptable » par rapport au montant total des
factures dues par l’Algérie pour la période allant de 2007 à 2024, a déclaré le
chef de la diplomatie française.