Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Algérie/Présidence Conseil de Sécurité/Bilan Janvier 2025

Date de création: 02-02-2025 17:41
Dernière mise à jour: 02-02-2025 17:41
Lu: 73 fois


RELATIONS INTERNATIONALES- ONU- ALGERIE/PRÉSIDENCE CONSEIL SÉCURITÉ/ BILAN JANV 2025

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a fait le bilan de la présidence algérienne du Conseil de sécurité, qui a pris fin vendredi 31 janvier 2025 . S’exprimant, lors de la dernière réunion ouverte du mois de janvier, A. Bendjama a fourni des données chiffrées sur ce qui a été accompli durant la présidence algérienne. «Ce mois a finalement été chargé», a-t-il lâché d’emblée devant les autres membres permanents et non permanents du Conseil. En tout, A. Bendjama a fait état de la tenue de 37 réunions de consultations à huis clos. La part du lion est revenue, comme il fallait s’y attendre, aux questions du Moyen-Orient, en tête desquelles la cause palestinienne et tous les développements que connaît la bande Ghaza depuis la mise en œuvre du cessez-le-feu. En effet, 16 réunions ont été consacrées à cette région. En plus de la situation en Palestine occupée, à laquelle ont été consacrées plusieurs réunions, dont une au niveau ministérielle, le Conseil de sécurité s’est penché sur le Liban, le Yémen et la Syrie. Dans son bilan, le représentant permanent de l’Algérie à l’ONU a également indiqué que neuf réunions ont été consacrées à des problématiques liées au continent africain. Parmi les dossiers traités, il y a bien celui de la Libye, avec l’insistance sur la relance du processus politique pour aboutir à l’organisation des élections législatives et présidentielle qui permettront au pays de sortir de l’impasse actuelle. La situation au Soudan, avec la poursuite de la guerre civile entre les Forces de soutien rapides et l’armée régulière soudanaises, et ses graves conséquences sur les populations, a été également examinée durant la présidence algérienne. Les derniers développements en République démocratique du Congo (RDC) ont également fait l’objet d’une réunion du Conseil de sécurité. Cette réunion, qui a été convoquée à la demande de la RDC, a permis à la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l’ONU, chargée de la protection et des opérations de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), rejointe par tous les membres de l’organe, d’appeler les parties à cesser les hostilités, pour éviter la menace imminente d’une troisième guerre au Congo. Il y a eu également la grande réunion ministérielle sur la lutte contre le terrorisme en Afrique, qui a été marquée par une grande participation des pays africains. Cette réunion, convoquée par l’Algérie, a permis juste d’attirer la communauté internationale sur la gravité de la menace terroriste exponentielle en Afrique et ses répercussions sur la sécurité mondiale. Elle a également été l’occasion de peaufiner la stratégie internationale de lutte contre ce fléau, en adoptant une approche globale et inclusive que l’Algérie a toujours mise en avant. Le Conseil de sécurité a appelé, dans ce sillage, à un partenariat «systématique, opérationnel et stratégique» entre l’ONU et l’Union africaine. Il y a eu également une autre réunion ministérielle sur le renforcement de la coopération entre l’ONU et la Ligue arabe. A. Bendjama a précisé que toutes les réunions demandées par les États membres de l’Assemblée générale de l’ONU ont été tenues. Le Conseil de sécurité, a-t-il ajouté, a adopté, durant le mois de janvier, quatre résolutions, trois déclarations présidentielles et deux déclarations de presse. Il y a lieu de signaler qu’aucun veto n’a été enregistré durant la présidence algérienne. Aussi, M. Bendjama a fait état de la tenue de plusieurs briefings avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Il y a eu également des réunions avec le secrétaire général de la Ligue des États arabes et le commissaire pour les Affaires politiques, la paix et la sécurité de l’Union africaine et des chefs d’agences de l’ONU. «Nous n’aurions pas pu y parvenir seul sans le dur labeur, sans le soutien et sans la contribution positive de toutes les délégations et de tous les représentants du secrétariat, les équipes techniques, les préposés aux salles de conférence, les interprètes, les traducteurs, les rédacteurs des procès-verbaux et le personnel de sécurité», a souligné A. Bendjama, en guise de remerciements, avant de souhaiter à la délégation chinoise «plein succès», lors de sa présidence qui a commencésamedi 1er février