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Cinéma/ Assises nationales 19 janvier 2025/Allocution Président A. Tebboune

Date de création: 21-01-2025 16:02
Dernière mise à jour: 21-01-2025 16:02
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CULTURE- CINEMA- CINÉMA/ASSISES 19 JANVIER 2025/ALLOCUTION PRÉSIDENT A.TEBBOUNE

Présidant , dimanche 19 janvier 2025, la cérémonie d’ouverture des Assises nationales sur le cinéma (19-20 janvier 2025), au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal à Alger, le chef de l’État, Abdelmùadjid Tebboune,  a souligné que «ces assises traduisent tout l’intérêt que nous portons à la culture, en premier lieu, et à l’activité audiovisuelle, étant l’un de ses vecteurs, ainsi qu’aux attentes des créateurs et intellectuels dans le domaine de l’industrie cinématographique». Évoquant «la nouvelle dynamique de développement» dans laquelle s’est lancée l’Algérie, le Président a affirmé qu’«il est temps de faire de la culture le couronnement de ce dynamisme». Tout en relevant «l’intérêt particulier» qu’il accorde à l'industrie cinématographique, le chef de l’État a insisté sur le fait qu’elle doit «retrouver son éclat», en s’inspirant de son capital réalisé par «une génération pionnière parmi les artisans du 7e art dans les années 1970». Il a, dans ce sillage, rassuré les participants quant à sa disponibilité à «résoudre la question du financement des projets artistiques, que ce soit en devises ou en monnaie nationale». «Nous sommes prêts à financer des programmes de formation aux métiers de la production cinématographique dans notre pays et à l’étranger», a-t-il déclaré, soulignant que la riche histoire du cinéma algérien est l’émanation de «la volonté révolutionnaire novembriste». «Le cinéma algérien est né d’une volonté révolutionnaire, et ce que nous avons vu n’est pas le fruit du hasard, ce sont des moudjahidine de la patrie», a-t-il insisté, en faisant référence au film documentaire sur l’histoire de la culture en Algérie, qu’il a visionné au début de cet événement. Le président de la République a poursuivi son intervention, en estimant qu’«il est difficile de parler de l’histoire de notre pays après les scènes que nous avons vues». Il a enchaîné, en exprimant sa gratitude à «tous ceux qui ont fait la gloire du cinéma algérien», en se recueillant à la mémoire des pionniers du septième art décédés et en rendant hommage à «ceux qui adhèrent, toujours, aux efforts de l’État, pour promouvoir l’industrie cinématographique». «L’industrie cinématographique en Algérie se développera et puisera son rayonnement dans les fondements du pays de la résistance», a-t-il ajouté. Le chef de l’État a, dans ce sillage, envoyé un message à «ceux qui cherchent des moyens multiples pour traiter avec l’Algérie». «À ceux là, nous disons : vous méconnaissez l’Algérie, elle n’a besoin, en fait, que d’Allah et de ses enfants !» Le premier magistrat du pays a en outre accueilli favorablement toute initiative allant dans le sens de la création d’un organisme national dédié à la gestion du cinéma. «Nous n’avons aucune objection à ce que vous créiez une instance nationale élue chargée de la gestion du cinéma. Vous êtes libres sur tout ce que vous pouvez proposer comme conclusions à ces assises nationales et vous avez une liberté absolue dans vos créations artistiques, à condition de préserver le pays et nos traditions», a-t-il assuré. Il a poursuivi, en appelant les différents professionnels du cinéma participant à ces assises à «définir les contours de l’avenir du cinéma algérien, à travers des idées et des visions innovantes qui feront de cette industrie renouvelée un miroir culturel reflétant la personnalité algérienne et l’identité nationale

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Lors de son allocution, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a évoqué la crise avec la France, sans la citer explicitement. Le chef de l’État a parlé de faits «regrettables» qui «démontrent, d’abord, que certains ignorent tout de l’Algérie, qu’ils ne connaissent pas». Et de répondre aux allégations avancées par certaines voix haineuses sur de prétendues aides financières : «L’Algérie n’a besoin que de Dieu et de ses enfants !» Le Président a tenu aussi à rassurer les «amis de l’Algérie» à l’adresse desquels il lance : «Nos amis, nous les rassurons, nous les aimons. Quant à ceux qui nous sont hostiles, c’est leur affaire !»