ENERGIE-
INFOS’ DIVERSES- ENERGIE/INFOS’ DIVERSES 2024
- Le rapport annuel du magazine spécialisé Oil & Gas Journal révèle que l’Algérie possède
l’une des plus grosses réserves de pétrole des pays arabes en 2023. Mais
bien que l’Algérie figure dans le TOP 10 des réserves de
pétrole, elle est loin de rivaliser avec les pays du Golfe, à l’instar de
l’Arabie Saoudite, l’Irak et les Émirats.En outre,
les données de l’année 2023 par pays n’ont montré aucun changement
significatif dans le volume de ces réserves, hormis pour les Émirats arabes unis.En ce qui concerne le volume des réserves mondiales de pétrole, il a enregistré une légère hausse, lors de
l’année 2023, pour atteindre 1754 milliards de barils.Voici donc, d’après les données du magazine Oil & Gas Journal, la
liste des pays arabes qui possèdent les plus grandes réserves de pétrole en
2023 (en milliards de barils) :
-L’Algérie, avec ses
12,20 milliards de barils, possède la 7e plus grosse réserve de
pétrole parmi les pays arabes. Au rythme actuel de production (1 million
de barils/jour en moyenne), ces réserves devraient suffire pour 33 années
encore.Par ailleurs, l’Arabie
saoudite, avec 267 milliards de barils, continue de dominer le classement
des pays arabes. C’est même la plus importante réserve pétrolière dans le
monde, si l’on exclut le Venezuela qui n’arrive pas à exploiter ses 300-500 milliards
de barils de réserves.
-L’Algérie
a achevé l’année 2023 à la tête des principaux pays fournisseurs de gaz à
l’Espagne. Avec 29,2% des quantités importées par le pays européen, elle
retrouve ainsi son leadership historique concédé un an plus tôt aux Etats-Unis,
qui se retrouvent fin décembre 2023, à la deuxième place, suivis par la Russie
qui a augmenté sensiblement ses exportations de GNL à l’Espagne en dépit des
effets de la guerre en Ukraine.
- Une augmentation
spectaculaire du prix de l'essence à Cuba a été annoncée par le gouvernement
lundi 8 janvier 2024, avec une hausse de plus de 500% à partir du 1er février,
dans le cadre de mesures économiques visant à réduire le déficit
budgétaire.
Le
litre d'essence ordinaire passera ainsi de 25 pesos cubains (20 centimes de
dollar) à 132 pesos (+528%), tandis que le prix du super augmentera de 30 à 156
pesos cubains (+520%), a déclaré le ministre des Finances et des prix, Vladimir
Regueiro, à la télévision d'État. Les autorités ont
également annoncé que les touristes paieront l'essence en devises.
Le
gouvernement, qui subventionne la quasi-totalité des biens et services de
première nécessité, a pris ces mesures pour réduire le déficit budgétaire,
alors que le pays fait face à une sévère crise économique. En 2023, l'économie
cubaine a reculé de 2%, avec une inflation atteignant 30%, selon les
estimations officielles.
-
Les membres à part entière du GECF (février 2024)sont
l’Algérie, la Bolivie, l’Egypte, la Guinée équatoriale, l’Iran, la Libye, le Nigeria,
le Qatar, la Russie, le Trinitéet-Tobago, les Émirats
arabes unis et le Venezuela. Quant à l'Angola, l'Azerbaïdjan, l'Irak, la
Malaisie, la Mauritanie, le Mozambique et le Pérou, ils ont le statut
d'observateurs. Avec son nombre actuel de pays membres, le GECF jouit d'une
position dominante sur les marchés mondiaux de l'énergie et parmi les
organisations internationales de l'énergie. Ensemble, ils représentent 69% des
réserves mondiales de gaz, 39% de la production commercialisée et 40% des
exportations mondiales de gaz. En outre, les pays membres du GECF représentent
collectivement plus de la moitié des exportations mondiales de GNL (51%).
-Le réseau de pipelines, dont dispose le
pays, d’une longueur totale de 21.190 Km, regroupe 43 canalisations équipées de
85 stations de pompage et de compression pouvant véhiculer 406 millions de TEP
par an dont 140 milliards de m3 de gaz naturel.
S’ajoutent à ce réseau d'envergure, des
complexes de liquéfaction de gaz naturel (GNL) avec 55 millions de M3 GNL et de
séparation de GPL (10,4 millions de tonnes) et bien d'autres installations qui
facilitent l'exportation mais aussi un mode d’export le plus rentable entre
gazoducs et méthaniers.
- La demande mondiale de gaz naturel
devrait augmenter de 34% et sa contribution au mix énergétique mondial passera
de 23% actuellement à 26% d'ici 2050, selon le rapport annuel
«Global Gas Outlook 2050» élaboré par le Forum des pays exportateurs de
gaz. Le dit rapport évoque des perspectives
prometteuses, affirmant que «le gaz naturel est sur le
point de jouer un rôle central dans la promotion de transitions énergétiques
justes, ordonnées et équitables» ajoutant que «le gaz naturel devrait continuer
à jouer un rôle important dans le mix énergétique mondial jusqu'en 2050 et
au-delà».
- Mai 2024 : Le
Secrétaire général de l'Opep, Haitham
Al Ghais, a souligné mercredi 1er mai le rôle
"significatif" de l'industrie pétrolière dans l'emploi à l'échelle
mondiale, ajoutant qu'elle englobe environ 70 millions d'emplois dans le monde.
- L’Afrique représente un large continent possédant
dans son sol des ressources minières très importantes, mais qui sont ou bien
sous-exploitées ou bien mises sur le marché international à l’état quasiment
brute. Ce continent c’est : • 30% de l’offre mondiale de ressources
minérales • 70% des exportations de ses ressources minérales qui contribuent à
la moitié de son PIB. • Un projet minier-type contribue à hauteur de 17% de ses
revenus globales en recettes fiscales et en même temps 60% de ses dépenses
opérationnelles (équipements, consommables et services..)
viennent de l’extérieur.
-Recherche
aurifère : un total de 103
microentreprises d’exploitation ont bénéficié de la
régularisation réglementaire dans la wilaya de Djanet. Le secteur avait
attribué, à fin juin 2022, 396 permis d’exploration et d’exploitation minières.
Ce sont quelque 21 812 tonnes de minerais aurifères qui ont été livrées au
comptoir de l’Enor et 137,9 kg d’or produits de
septembre 2021 à août 2022.
-Au
niveau planétaire, 418 réacteurs fonctionnent en 2023, et dans 32 pays, 59 sont
en constructions et 50 autres en phase de projection. Aujourd’hui, le nucléaire
représente 10% de la production électrique mondiale. Lors de la COP28, ils
étaient 22 pays à s’engager pour, tripler d’ici 2050, la part du nucléaire dans
leurs mix énergétiques respectifs. Une centrale nucléaire de 1.000 MW coûte environ
10 milliards de dollars.