RELATIONS INTERNATIONALES-
TURQUIE- RELATIONS ÉCONOMIQUES ALGERIE.TURQUIE 2024
(© L’Expression/Ali Amzal, 26/11/2024)
Relancée sur de nouvelles
bases durant ces trois dernières années, la coopération économique algéero-turque s’intensifie dans le sens d’un développement
pérenne , porté par une hausse continue des volumes d’échanges et
d’investissement .C’est dans ce contexte que l’ambassadeur d’Algérie en
Turquie, Amar Belani, a souligné, samedi 23 novembre
2024, à Istanbul, lors de la première
édition du Forum algéro-turc, « l’évolution
significative et remarquée que connaissent ces relations depuis 2020
».précisant que « la Turquie est le premier investisseur étranger en Algérie
dans le domaine hors hydrocarbures, avec un montant estimé à 6 milliards de
dollars ». L’objectif étant d’atteindre les 10 milliards de dollars à l’horizon
2025. Un développement inédit qui découle des actions de reformes menées, et aux nouvelles dispositions
d’investissement véhiculées par la nouvelle loi auxquelles s’ajoutent les
multiples accompagnements et facilitations dédiées aux investisseurs étrangers
et locaux, notamment celles inhérentes à l’octroi du foncier industriel et
l’accès aux canaux bancaires. Dans le même sillage, les garanties et les
assurances d’établir des partenariats gagnant/gagnant mises en place par la
nouvelle politique économique, ont considérablement contribué à renforcer
l’attractivité du marché algérien. D’où la présence de plus de 1700
entreprises turques en Algérie, activant dans le développement de leur activité
dans plusieurs domaines, tels que les produits agricoles, alimentaires et de
transformation, les produits mécaniques et électroménagers, les industries
plastiques et d’emballage, les secteurs de la sidérurgie, des produits
chimiques, du textile, du médicament et de la construction, ainsi que le
secteur du tourisme et des services. Un engagement qui s’est particulièrement
distingué par le lancement de projets structurants, à l’image de celui du
groupe Toysali pour la fabrication du fer plat dans
la willaya d’Oran, ou du complexe des métiers textiles du groupe « Tayal » dans la wilaya de Relizane,
pour ne citer que ceux-là. En outre des perspectives de développement dans des
domaines aussi stratégiques que la production laitière et céréalière. Dans
cette configuration de consolidation des relations économiques entre les deux,
il apparait clairement que si la Turquie est le premier investisseur hors
hydrocarbures en Algérie, il n’en demeure pas moins que a
coopération avcl’Algérie reste l’une des coopérations
hautement stratégiques de la Turquie en Afrique. À ce titre, le renforcement
des échanges commerciaux et des investissements entre les deux parties porte
également sur le développement des capacités communes d’investissement sur la
scène économique régionale. L’objectif étant de développer les axes de la
coproduction, et de l’investissemen tà haute valeur ajouté, en vue d’intégrer les marchés
africains en force. Dans ce sens, il y a lieu de convenir que les avancées
enregistrées dans l’ensemble des domaines d’activité, font de l’Algérie un
partenaire de choix autant à travers sa position géostratégique, qu’à travers
les différentes améliorations issues des reformes, et de leurs impacts sur
l’environnement des affaires Dans ce sillage, Belani
a invité « les investisseurs turcs à venir en nombre en Algérie pour saisir les
opportunités multiples offertes par le potentiel énorme du marché algérien, mis
en valeur par les dernières réformes engagées par le président de la République
A. Tebboune.