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Culture (et Religion)
Journée du Lundi 24/06/2025 |
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-Le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO a annoncé, ce mardi, sur son site officiel, la mise à jour de la liste indicative du patrimoine mondial de l'Algérie, comprenant désormais onze (11) sites culturels, naturels et mixtes, indique un communiqué du ministère de la Culture et des Arts.
La liste indicative actualisée comprend le Parc national du Djurdjura, le Parc national d'El-Kala, "Ighamaouen", les Forteresses-Greniers Collectifs du Parc culturel Touat-Gourara-Tidikelt, le patrimoine archéologique de la ville de Tébessa, les ksour de l'Atlas saharien algérien, les mausolées royaux de l'Algérie antique, les systèmes oasiens des gorges du Ghoufi et de Oued Labiod, le massif de la "Tafedest" dans le Parc culturel de l'Ahaggar, Nedroma et les Trara, les itinéraires augustiniens en Algérie et les paysages oasiens d'Oued Souf.
La liste indicative de l'UNESCO est un inventaire des sites du patrimoine mondial potentiels que chaque Etat partie a l'intention de proposer à l'UNESCO pour inscription sur la liste du patrimoine mondial. Il s'agit d'une liste préliminaire des sites susceptibles d'inscription à l'avenir officiellement comme étant patrimoine mondial par l'UNESCO........................................................
--La journée du 1er Moharam annonçant la nouvelle année de l'Hégire 1447 sera chômée et payée, ont indiqué la direction générale de la Fonction publique et le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale dans un communiqué conjoint. «A l'occasion du nouvel an de l'Hégire et conformément à la loi 63-278 du 26 juillet 1963 modifiée et complétée fixant la liste des fêtes légales, la journée du 1er Moharam 1447 de l'Hégire est chômée et payée pour l'ensemble des personnels des institutions et administrations publiques, des établissements et offices publics et privés, ainsi qu'aux personnels des entreprises publiques et privées, tous secteurs et statuts juridiques confondus, y compris les personnels payés à l'heure ou à la journée», précise le communiqué. Toutefois, «les institutions, administrations publiques, établissements, offices et entreprises précités sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la continuité des services organisés en mode de travail posté», souligne la même source...................................................................................
--Anissa Boumediène, veuve de l’ancien président Houari Boumediène, est la cible d’une campagne médiatique haineuse en France. Cette situation fait suite à ses récentes déclarations concernant les appels à la libération de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal.
Interrogée lundi 23 juin dernier par Radio Africa, l’écrivaine et avocate Anissa Boumediène s’est exprimée sur les relations franco-algériennes qui se sont détériorées depuis juillet 2024. Mais aussi, sur l’incarcération de l’écrivain Boualem Sansal, arrêté à l’aéroport d’Alger en novembre dernier.
Lors de cette intervention, l’écrivaine a exprimé son refus de soutenir Sansal. Ce dernier, rappelons, est détenu suite à des accusations d’atteinte à l’intégrité nationale, formulées lors d’interviews accordées à des médias d’extrême droite.
Intervenant sur les ondes de Radio Africa, Anissa Boumediène a refusé de se joindre aux nombreuses voix, comme Yasmina Khadra, réclamant la libération de Boualem Sansal. « Est-ce que vous appelez à sa libération ?« , lui demande le journaliste, « pas du tout« , répond-elle fermement.
« Pourquoi ? Parce que pour moi Boualem Sansal n’aime pas l’Algérie. Monsieur Sansal a dit que Tlemcen appartient aux Marocains, que telles d’autres villes aussi (…) Pour moi, ça, c’est très grave. Imaginez que les Niçois, que les Corses, disent qu’ils auraient préféré être avec les Italiens« , justifie-t-elle sa prise de position.
Ces déclarations ont provoqué de vives réactions en France. Des médias tels que Le Journal du Dimanche et Valeurs Actuelles, connus pour être proches de l’extrême droite, ont relayé ses propos. Et ce, n’hésitant pas à ironiser de son statut d’avocate et de résidente en France.
« Quand l’avocate algérienne Anissa Boumediène, qui vit en France, oublie les principes fondamentaux de la justice en laissant un écrivain croupir en prison« , écrit Valeurs actuelles dans un article qui cible la veuve de l’ancien président algérien.
De son côté, le JDD critique également l’avocate pour ne pas mentionner l’âge et la maladie de l’écrivain franco-algérien. Il lui reproche aussi de ne pas faire état de l’appel du Quai d’Orsay. Rappelons, Jean-Noël Barrot réclame, depuis plusieurs mois, « un geste d’humanité » en faveur de Sansal.
Kamel Daoud, le lauréat du prix Goncourt 2024 et l’écrivain visé par un mandat d’arrêt international émis par Alger, fait partie de ces personnalités qui ont vivement critiqué l’ancienne Première dame d’Algérie : « Elle vit en France, pays où elle est libre« .
Pour rappel, Boualem Sansal a été condamné le 27 mars dernier en première instance à cinq ans de prison ferme. Et ce, pour atteinte à l’intégrité nationale. D’ailleurs, lors de son procès en appel, tenu le 24 juin dernier, le parquet a requis une peine de dix ans de prison ferme. Le verdict sera rendu le 1er juillet prochain.
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