Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Culture (et Religion)

Journée du Dimanche 06/06/2022

<< mai 2025 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
26 27 28 29 30 1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28 29 30
31 1 2 3 4 5 6



-La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji a annoncé lundi à Alger la création d'un nouveau mécanisme devant soutenir la production cinématographique, rassurant les acteurs de l'industrie du cinéma que l'Etat ne renoncera jamais à l'accompagnement de leurs projets, selon un communiqué du ministère. Lors d'une rencontre avec des acteurs du domaine cinématographique et des représentants de l'administration centrale du ministère de la Culture, et des Arts et des institutions sous tutelle, la ministre a annoncé la "substitution du mécanisme de soutien qui s'effectuait auparavant dans le cadre du Fonds national pour le développement de l'art et de la technique et de l'industrie cinématographique par un nouveau mécanisme consistant en l'octroi de subventions au titre du budget de fonctionnement du ministère de la Culture et des Arts". "Dès l'adoption de ces procédures, dans les prochaines semaines, il sera procédé à l'octroi de subventions aux projets cinématographiques déjà acceptés, alors que les nouveaux projets seront étudiés ultérieurement", a-t-elle assuré ajoutant qu'un programme de soutien à la production cinématographique sera élaboré et proposé aux services du ministère des Finances pour approbation. La ministre a également ordonné la préparation d'une étude technique pour la création d'un centre national des archives cinématographiques chargé d'archiver et de numériser les films algériens, outre l'ouverture de la voie aux particuliers pour l'exploitation des salles de cinéma dans le cadre d'un cahier des charges spécifique. Dans le même contexte, Mme Mouloudji a insisté sur la "restitution définitive des copies de films qui ont été restaurées et numérisées, et qui se trouvent dans des laboratoires à l'étranger". Les travaux de cette rencontre ont été sanctionnés par des recommandations visant entre autres à assurer un climat propice à l'investissement en vue de promouvoir le cinéma algérien....................................................... -Un mémorandum de coopération dans le domaine cinématographique a été signé ce lundi à Alger, entre le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l'Economie de la connaissance et des Start-up et le ministère de la Culture et des Arts. Le mémorandum a été signé par les ministres des deux secteurs respectivement, Yacine El-Mahdi Walid et Soraya Mouloudji, au siège de l'accélérateur de start-up "Algeria Venture", en présence des cadres des deux secteurs. Le mémorandum vise à permettre aux jeunes de réaliser des projets culturels, notamment dans le domaine cinématographique, en les accompagnant et en les formant, ainsi qu'à renforcer la présence des startups dans le domaine culturel, dans le cadre de la politique visant à investir dans le capital humain pour développer l'économie de la culture................................................. -- Journée nationale de l’Artiste : Le directeur des lettres et du développement des arts au ministère de la Culture et des Arts, Missoum Laaroussi a fait état de la délivrance, à ce jour, de 13.418 cartes d'artiste, dont 554 cartes biométriques, électroniquement sécurisée. Dans une déclaration à la presse M. Laaroussi, qui est aussi le représentant du ministère auprès du Conseil national des arts et des lettres (CNAL), a précisé que la carte délivrée par le conseil, est valable pour "cinq ans renouvelables", et qu'elle "détermine avec précision la qualité de la profession exercée au regard de la présence de près de 180 professions rattachées au domaine artistique et reconnues par le ministère du Travail", précisant que "la carte d'artiste électronique remplacera la carte régulière"........................................................... -Le Conseiller auprès du président de la République chargé du cinéma et de l'audiovisuel, Ahmed Rachedi a appelé, mercredi à Alger, à la création d'un seul établissement chargé de la collecte des films et documentaires réalisés durant la Guerre de libération et après l'indépendance auprès de plusieurs institutions en Algérie et à l'étranger. Dans son intervention au Forum de la mémoire sur "Le cinéma et la Révolution", organisé par l'Association Mechaal Echahid et le quotidien El Moudjahid", à l'occasion de la journée nationale de l'artiste, A Rachedi a souligné l'importance de "créer un seul établissement cinématographique qui sera chargé de la collecte d'une matière archivable et un patrimoine audiovisuel réalisé durant la Révolution ou à l'occasion de la fête d'indépendance, répartis à travers plusieurs institutions en Algérie et à l'étranger, à savoir en Bulgarie, en Allemagne, en ex-Yougoslavie et ex-Union Soviétique et ailleurs". Cette matière archivable "se veut une partie de notre mémoire nationale que nous devons restaurer, traiter, voire graver et enregistrer sur de nouveaux supports modernes pour la protéger, et partant la mettre à la disposition des chercheurs, de par sa diffusion via les différents médias en faveur des nouvelles générations", a-t-il estimé, préconisant d'en faire la promotion à l'échelle internationale pour renforcer l'identité nationale". A.Rachedi a également insisté sur "la grande importance accordée à la photo dans le monde d'aujourd'hui". Il a cité, dans ce sens, l'exemple des travaux du cinéaste français anticolonialiste, René Vautier, connu pour ses films documentaires sur la guerre de libération, relevant sa contribuant à immortaliser des étapes phares de l'histoire de la Révolution nationale. Aussi, a-t-il contribué, par ses films, à l'internationalisation de la cause algérienne". Consciente de l'importance de la photo dans la riposte à la propagande française, notamment après le congrès de la Soummam, la direction de la Révolution a créé la première unité cinématographique du Front de libération nationale (FLN) sous la supervision de Vautier qui était chargé de la formation dans ce domaine, a-t-il poursuivi, rappelant les principales réalisations de ce cinéaste en faveur de la Révolution nationale et sa contribution à la formation de toute une génération de cinéastes après l'indépendance.