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Culture (et Religion)
Journée du Vendredi 04/06/2022 |
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-La finance islamique à la rescousse des pèlerins qui éprouvent des difficultés à s'acquitter du coût du Hadj, qui s'élève pour cette saison à plus de 85 millions de centimes (856.100 DA).
Il s'agit d'un nouveau produit relevant de la finance islamique, baptisé «Essabil», permettant le financement du pèlerinage avec un crédit sans intérêts au profit des pèlerins, qui a été lancé, ce jeudi , par la Banque nationale d'Algérie (BNA) lors d'une cérémonie au siège de la direction générale de la BNA, en présence de son directeur général, Mohamed Lamine Lebbou, le délégué général de l'Association des banques et des établissements financiers (ABEF), Rachid Belaïd, des représentants du Haut-Conseil islamique (HCI), de l'Autorité charaïque de la fatwa pour l'industrie de la finance islamique, ainsi que de hauts cadres de la banque.
Ce nouveau produit, « conforme aux préceptes de la charia islamique et basé sur le principe du «Kard Hassen», peut couvrir jusqu'à 70% des frais du Hadj, notamment les frais d'hébergement, de restauration et de transport, dont le prix du billet d'avion avec un remboursement s'étalant sur 24 mois et un différé de remboursement de 3 mois », a expliqué M. Lebbou lors de l'évènement.
Ce nouveau produit «Essabil» vient élargir l'offre des produits de la finance islamique, mais il est connu depuis quelques années au niveau du secteur des Affaires religieuses en tant que « Kard Hassen», ou bienfaisance, qui a été accordé à de nombreux jeunes chômeurs comme prêt sans intérêt pour financer de petits projets, dont les capitaux sont directement puisés dans les caisses de la Zakat. A la seule différence que, pour une première expérience, la banque finance à l'aide de ce produit le projet du pèlerinage, qui pourrait être utilisé à l'avenir, si on lui trouve des sources de financement, pour combler les déficits de financement des activités économiques. Notons également que ce produit, conçu pour les gens dans le besoin, très sollicité dans certains pays, asiatiques notamment, est le seul type de prêt qui existe dans la finance islamique. Quant aux personnes qui peuvent bénéficier de ce crédit, la première condition est, bien sûr, d'être détenteurs du passeport Hadj, mais le prêt est accordé aux conjoints des futurs hadjis, à leurs ascendants ou leurs descendants (au profit de leurs parents pèlerins), a indiqué le DG de la BNA lors de la cérémonie du lancement de ce nouveau produit de la finance islamique, qui sera disponible dans l'ensemble des 64 guichets de la finance islamique que compte la BNA, ainsi que ses trois agences dédiées à ce mode de financement, ajoute le même responsable. Relevant dans ce sillage que «les conditions d'éligibilité à ce crédit sont consultables sur le portail Finance islamique, le site web et les pages officielles des réseaux sociaux de la banque»...........................................................
--Trois films de cinéastes algériens sont programmés en compétition à la première édition du Festival international du film de Yasmine Hammamet, qui s'est ouverte samedi dans cette ville balnéaire de l'est de la Tunisie, indiquent les organisateurs.
En lice dans la sélection internationale, le long métrage documentaire "Le marin des montagnes" du réalisateur Karim Aïnouz concoure aux cotés de six œuvres de sa catégorie issues notamment d'Iran, de Chine et de Suède.
Coproduction algéro-brésilienne sortie en 2021, "Le marin des montagnes" est un essai autobiographique. Après la mort de sa mère (Brésilienne), Karim Ainouz, entreprend un voyage en Algérie, pays natal de son père, à la recherche de ses racines et l'héritage de la lutte contre la domination coloniale française.
Dans la sélection internationale "fiction", le long métrage "Cigare au miel" de la réalisatrice Kamir Aïnouz et le court métrage "La voix de ma mère" figurent également parmi les films en compétition.
D'une durée de 100 mn, "Cigare au miel" relate le quotidien d'une famille algérienne, établie à Paris (France) après avoir quitté le pays en 1993. A travers la vie de Selma, une adolescente de 17 ans qui rencontre Julien, un garçon attachant et provocateur qui l'empêche de s'épanouir, cette fiction plusieurs fois primée, plonge dans la vie des immigrés, confrontés à cohabiter dans une société qui a ses propres "codes" sociaux et religieux.
Sorti en 2021, "La voix de ma mère" de Mourad Hamla, met en scène l’histoire personnelle du cinéaste qui interroge par les images son passé, ressuscité à travers des souvenirs de sa mère.
Par ailleurs, les organisateurs prévoient la projection hors compétition d'une quinzaine de courts métrages dont "Bridge" du réalisateur algérien Boukef Mohamed-Tahar Chawki.
Une soixantaine de films de 21 pays prennent part à la première édition du Festival international du film de Yasmine Hammamet qui se poursuit jusqu'au 11 juin.
Ses organisateurs ambitionnent de "dynamiser la vie culturelle" locale à travers la diffusion de "films porteurs de cause humaine" parmi les plus distingués dans des manifestations cinématographiques d'envergure.
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