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Culture (et Religion)
Journe du Dimanche 27/12/2021 |
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-L’archidiocèse d’Alger a, désormais, un nouvel archevêque depuis hier, lundi. L’ancien évêque d’Oran, Jean-Paul Vesco, a été, en effet, nommé par le pape François archevêque d’Alger, en remplacement de Mgr Paul Desfarges, qui a officié pendant deux ans à ce poste. Selon ce dernier, l’installation de Mgr Jean-Paul Vesco aura lieu, le 11 février prochain, avec une cérémonie qui se déroulera vraisemblablement dans la mythique basilique Notre-Dame d’Afrique à Alger. Né en France, à Lyon, en 1962, Jean-Paul Vesco a fait des études de droit. Il a exercé pendant quelques années la profession d’avocat à Lyon, puis à Paris entre 1989 et 1995. Il est entré dans la vie religieuse chez les Dominicains, en 1995, où il fera toute sa formation religieuse, avant d’être ordonné prêtre en 2001. Le prêtre Jean-Paul Vesco rejoint ensuite l’Algérie, où il vivra pendant quelques années, d’abord à Tlemcen, au sein de la communauté chrétienne de cette ville de l’Ouest. C’est en 2013 qu’il sera nommé évêque de l’église d’Oran.
À Alger, le nouvel archevêque s’occupera essentiellement de la vie pastorale de la communauté chrétienne d’Alger, mais aussi de Blida, de Boumerdès ou encore de Tizi Ouzou. Il contribuera, ajoute-t-il, au dialogue inter-religieux, “comme cela se faisait déjà depuis plusieurs décennies, mais particulièrement durant la vie de Mgr Teissier, archevêque d'Alger de 1988 à 2008 et décédé en décembre 2020 à l'âge de 91 ans”. Interrogé sur la vie chrétienne en Algérie, Mgr Paul Desfarges se réjouit d’emblée de dire que la pratique de “notre religion se fait dans le plus grand respect” en Algérie. “Nous sommes quelques milliers de chrétiens aujourd’hui, vivant en Algérie. La pratique de notre foi se fait dans le respect total, mais aussi à travers beaucoup d’échanges fraternels entre les chrétiens et les musulmans algériens”, dit-il. Et ce rapport, poursuit-il, est dicté par “notre conviction que les religions peuvent tout à fait dialoguer, en surmontant toutes nos différences”. “Ce qui nous lie est plus fort que ce qui nous sépare”, dit-il, ajoutant que ce dialogue inter-religieux, dans un esprit fraternel, “doit être continuellement nourri et enrichi pour cultiver la tolérance”.
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