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Transports
Journ�e du Mercredi 29/05/2025 |
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-Les plus hautes autorités ont mis en œuvre un plan stratégique et non moins ambitieux de développement du ferroviaire, ayant pour objectif de multiplier par trois la longueur du réseau national d’ici 2030, passant de plus de 4.700 km actuellement à 15.000 km. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin dans la modernisation des transports ferroviaires, les pouvoirs publics ont annoncé une décision de taille, autrement dit des investissements massifs dans ce secteur. S’exprimant, ce jeudi, le ministre des Transports, Saïd Sayoud, a fait savoir qu’une enveloppe de près de 500 milliards de dinars, soit plus de 4 milliards de dollars, a été allouée pour le financement de l’achat de nouveaux trains de transport des voyageurs et de marchandises..................................
-Le ministre des Transports, Saïd Sayoud, s’est exprimé, ce jeudi 29 mai, sur la décision d’autoriser l’importation des bus de moins de cinq ans d’âge dans le but de renouveler le parc vieillissant. Lors de son intervention devant le Conseil de la nation, S. Sayoud a indiqué que « les opérateurs du secteur sont autorisés à importer des bus neufs et de moins de 5 ans » d’âge.
Le ministre a souligné que cette décision vise à répondre à l’état de vieillissement avancé du parc de bus en Algérie. « Il reste les exonérations fiscales à mettre en place et nous y travaillons. Un projet de décret exécutif est en préparation, mais nous devons renouveler notre parc de bus », a-t-il affirmé. Il a également rappelé l’existence de projets de montage de bus sur le territoire national.
Actuellement, selon Saïd Sayoud, « 50% du parc de bus en Algérie qui est de 80.603 unités est âgé de plus de 20 ans ». Face à cette situation, le ministère a été sollicité par les opérateurs du secteur pour des mesures incitatives.
« Les opérateurs ont sollicité et obtenu l’autorisation des bus, mais ils veulent d’autres mesures incitatives. Ils demandent des exonérations fiscales et douanières. Cela a été proposé dans la Loi de finances 2025, mais la mesure n’a pas été retenue. Nous allons la proposer dans la Loi de finances de 2026 », a expliqué le ministre.
Dans ce sens, a-t-il poursuivi, « des propositions sont également à l’étude pour introduire des solutions fiscales et des modalités de financement souples, ce qui inclut des crédits à taux réduits ou des exonérations fiscales ».
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