Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Lundi 23/09/2025

<< octobre 2025 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
27 28 29 30 1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31



-Donald Trump est revenu à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, hier, 8 années presque, jour pour jour, après sa première intervention devant la même instance, le 19 septembre 2017. Lors d’un discours aussi redouté qu’attendu, le Président américain n’a pas dérogé à la teneur de son allocution du premier mandat à la Maison-Blanche (2017-2021). Il y a huit ans déjà, des diplomates et des dirigeants avaient trouvé pour le moins «non conventionnelle» la rhétorique trumpiste, au regard de la tradition foncièrement diplomatique à l’ONU. Promotion tapageuse de l’image de l’Amérique comme leadership mondial incontestable, attaques contre l’ONU, son utilité et son fonctionnement, et charge contre les adversaires et les alliés. Ce «franc-parler» a de nouveau sévi hier. Axant cette fois sur l’actualité brulante du monde, notamment sur la guerre en Ukraine et l’attitude des partenaires européens, le Président américain a souligné leur ambivalence de vouloir entrainer les États Unis dans une logique de sanctions contre la fédération de Russie, alors qu’ils se permettent de continuer à lui acheter son pétrole. Dans le même propos, il s’est attribué le mérite d’avoir amené les pays européens à augmenter leurs budget dépenses dans le cadre de l’OTAN, améliorant nettement l’état des équilibres financiers au sein de l’Alliance transatlantique. Les mots sont loin d’être tendres également à l’égard de la Chine et de l’Inde, qui seraient des soutiens financiers de la Russie. L’Organisation des Nations unies a de nouveau été chargée frontalement et accusée de financer «une attaque contre les pays occidentaux et leurs frontières», à travers les organisations humanitaires qui prodiguent des aides aux migrants. Donald Trump a réitéré, sur un autre plan, qu’il demeurait un climatosceptique convaincu en trouvant que le réchauffement climatique, une des préoccupations majeure de la planète, était «la plus grande arnaque jamais menée contre le monde». Enfin le Président américain a accusé presque tout le monde de manquer de fermeté, voir d’encourager les mouvements migratoires clandestins dans le monde.................................. -Le gouvernement espagnol a décidé un embargo «total» sur les armes à l’encontre de l’entité sioniste, comme l’une des mesures pouvant mettre un terme au génocide à Ghaza, a annoncé le Premier ministre Pedro Sanchez. La décision, adoptée en Conseil des ministres, stipule que toutes les exportations d’équipement de défense ou accessoires technologiques susceptibles d’être utilisés dans l’agression sioniste sont désormais interdites. La mesure va plus loin en intégrant l’interdiction des requêtes de transit de carburant pour avions militaires, ou potentiellement destinées à ces usages. Sont également interdits d’importation les produits «provenant des colonies illégales à Ghaza et en Cisjordanie», ainsi que toute réclame y afférant