Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Vendredi 12/04/2025

<< avril 2025 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
29 30 31 1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 1 2



-Les travaux de la 5e session des consultations politiques algéro-russes ont débuté ce jeudi à Moscou (Russie), co-présidés par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, LounèsMagramane, et le vice-ministre des Affaires étrangères, représentant spécial du président russe pour l'Afrique et le Moyen-Orient, Mikhaïl Bogdanov. S'inscrivant dans le prolongement de la mise en œuvre de la Déclaration de partenariat stratégique approfondi, signée à Moscou en juin 2023, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et son homologue russe, Vladimir Poutine, cette session a permis de «discuter de plusieurs questions régionales et internationales d'intérêt commun, y compris les derniers développements au Sahel, l'évolution de la situation au Moyen-Orient, la question palestinienne et la question du Sahara occidental». En effet, Alger et Moscou partagent des représentations politiques communes, notamment une mise en avant de la stabilité à travers l’importance accordée à la lutte antiterroriste, une préférence pour la flexibilité dans les relations diplomatiques, et ainsi, pour l'Algérie, une volonté de contribuer par la médiation à la résolution des conflits. ............................ - Au nom de tous les chefs tribaux, personnalités et cadres de la région de Tanezrouft, nous renouvelons notre engagement à rester unis aux institutions de la République et à défendre la stabilité du pays face à tous les défis», a déclaré l’Amenokal Selsali Didi, chef de la tribu touareg de Tanezrouft................................ -Le Secrétaire Général du ministère des Affaires étrangères, Lounès Magramane, a reçu samedi, au siège du ministère, l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet pour lui exprimer la vive protestation de l’Algérie suite à la décision des autorités judiciaires françaises de mettre en examen et de placer en détention provisoire un de ses agents consulaires en exercice sur le sol français, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines. Cette audience, précise le communiqué, "a eu pour objectif d’exprimer la vive protestation de l’Algérie suite à la décision des autorités judiciaires françaises de mettre en examen et de placer en détention provisoire un de ses agents consulaires en exercice sur le sol français, dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire sur un supposé enlèvement du voyou Amir Boukhors, dit AmirDZ, en 2024". "L’Algérie rejette fermement, tant sur la forme que sur le fond, les motifs invoqués par le Parquet antiterroriste français, à l’appui de sa décision de mettre en détention provisoire son agent consulaire", souligne le ministère des Affaires étrangères. "Sur le plan de la forme, l’Algérie rappelle que l’agent consulaire a été arrêté en pleine voie publique puis placé en garde à vue sans notification par le canal diplomatique et en flagrante contravention aux immunités et privilèges rattachés à ses fonctions près le Consulat d’Algérie à Créteil ainsi qu’à la pratique prévalent en la matière entre l’Algérie et la France", selon le communiqué. Il ajoute que "sur le plan du fond, l’Algérie retient surtout la fragilité et l’inconsistance de l’argumentaire vermoulu et farfelu invoqué par les services de sécurité du Ministère de l’Intérieur français durant les auditions, laquelle appuie cette cabale judiciaire inadmissible sur le seul fait que le téléphone mobile de l’agent consulaire inculpé aurait borné autour de l’adresse du domicile de l’énergumène Amir Boukhors". "L’Algérie appelle à la libération immédiate de l’agent consulaire placé en détention provisoire et exige que les droits rattachés à ses fonctions, aussi bien dans le cadre des conventions internationales que des accords bilatéraux, soient scrupuleusement respectés en vue de lui permettre de se défendre convenablement et dans les conditions les plus élémentaires", insiste le communiqué. Selon la même source, "ce tournant judiciaire, inédit dans les annales des relations algéro-françaises, n’est pas le fruit du hasard et que son occurrence intervient dans un contexte bien déterminé et à des fins de torpillage du processus de relance des relations bilatérales convenu entre les deux Chefs d’Etat lors de leur récent entretien téléphonique". "Ce tournant, malheureux et malvenu, prouve que certaines parties françaises ne sont pas animées de la même volonté de revitalisation des relations bilatérales et que l’engagement des uns et des autres n’est pas à la confluence de la bonne foi et de la sincérité nécessaires à la réunion des conditions d’une reprise sereine du cours normal des relations bilatérales", poursuit le texte. "Nous ne pouvons nous empêcher d’être surpris sur le choix cynique fait par les fossoyeurs de la normalisation des relations bilatérales concernant le nervi utilisé comme levain de cette nouvelle action préméditée. L’empressement balourd à utiliser ce voyou comme nouvel étendard de la faconde anti-algérienne qui anime ses instigateurs contraste avec la passivité longtemps affichée dans le traitement des demandes d’extradition émises par les autorités algériennes à l’encontre de cette activiste subversif et lié à des organisations terroristes". "Ce nouveau développement inadmissible et inqualifiable causera un grand dommage aux relations algéro-françaises et ne contribuera pas à l’apaisement. L’Algérie n’a pas l’intention de laisser cette situation sans conséquences tout comme elle veillera à assumer pleinement et résolument la protection de son agent consulaire", conclut le communiqué du ministère des Affaires étrangères............................................... --Le dollar a continué à se déprécier , atteignant sa plus basse cotation face à l’euro depuis trois ans. Les analystes y voient un effet du retrait des investisseurs des actifs américains, dans la suite du doute provoqué par les mesures douanières prises par le président Donald Trump. Dans la matinée, le billet vert dévissait de 1,84%, à 1,1411 dollar pour un euro. La valeur de la monnaie américaine a également régressé face à la livre (-0,99% à 1,3099 dollars pour une livre) et au franc suisse (-1,19% à 0,8143 franc suisse pour un dollar). La perte subite de confiance en les performances de l’économie américaine dans l’immédiat et à plus long terme, aggravée par les mesures intempestives et le cap en zigzag de la Maison-Blanche sur les barrières douanières, maintient le dollar en mauvaise posture depuis près de dix jours, après avoir frôlé la parité avec la monnaie unique européenne dans la sorte d’euphorie qui a accompagné la victoire du candidat républicain en novembre dernier .Enfin, le pétrole reprend des couleurs après une semaine hyper agitée. Hier matin, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, perdait à peine 0,13% à 63,25 dollars.