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Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Mardi 09/04/2025 |
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-L’Algérie regrette la confirmation par les Etats-Unis de leur position considérant le plan d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine comme « la seule solution au conflit du Sahara occidental », a indiqué ce mercredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.
« L’Algérie a pris connaissance de la réaffirmation par le Département d’Etat de la position des Etats-Unis d’Amérique considérant le plan d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine comme la seule solution au conflit du Sahara occidental », a souligné le communiqué.
Le document a ajouté que l’Algérie « regrette la confirmation de cette position de la part d’un membre permanent du Conseil de sécurité dont il est normalement attendu qu’il témoigne d’un respect de la légalité internationale de manière générale et des résolutions du Conseil de sécurité de manière particulière ».
L’Algérie réaffirme, dans ce cadre, que la question du Sahara occidental « relève fondamentalement d’un processus de décolonisation inachevé et d’un droit à l’autodétermination inaccompli. En effet, le Sahara occidental demeure un territoire non-autonome au sens de la Charte des Nations unies et le peuple de ce territoire demeure titulaire du droit de disposer de lui-même tel que consacré par la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux », selon le communiqué.
« S’inscrire en dehors de ce cadre ne sert pas la cause du règlement de ce conflit, tout comme il n’altère en rien ses données fondamentales telles que reconnues par l’Organisation des Nations unies et ses principaux organes, dont l’Assemblée générale, le Conseil de sécurité et la Cour internationale de justice », conclut le texte...................................................
-Le Gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a exprimé, ce mercredi, son "profond regret" envers le parti- pris de l'administration américaine en faveur des thèses expansionnistes marocaines, réaffirmant son rejet de toute association ou de marchandage de la question du Sahara occidental, en tant que question de décolonisation, avec des positions ou alliances liées à d'autres questions.
Le Gouvernement sahraoui et le Front Polisario ont suivi la teneur des récentes déclarations de presse du Département d'Etat américain et les circonstances dans lesquelles elles ont été faites, exprimant "leur profond regret envers le parti pris manifeste de l'administration américaine en faveur des thèses expansionnistes marocaines contre la République sahraouie", selon un communiqué rendu public par le ministère sahraoui des Affaires étrangères et des Affaires africaines.
"Cette position constitue une contradiction flagrante avec la légalité internationale, notamment les résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies et du Conseil de sécurité, ainsi que des décisions rendues par diverses juridictions internationales, africaines et européennes, qui ne reconnaissent aucune souveraineté marocaine sur le Sahara occidental", a martelé le ministère sahraoui.
Le ministère des Affaires étrangères sahraoui rappelle que "toutes ces instances confirment le statut juridique de la question du Sahara occidental en tant que question de décolonisation inachevée en raison des tentatives du Royaume marocain de se soustraire à ses obligations dans le cadre du Plan de règlement accepté par le Front Polisario en 1991 sous l'égide de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) et de l'ONU, et adopté, à l'unanimité, par le Conseil de sécurité qui a créé la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour en assurer l'application".
Le ministère sahraoui a ajouté que "la partie sahraouie rejette toute tentative d'association ou de marchandage de la question du Sahara occidental, en tant que question de décolonisation, avec des positions ou alliances liées à d'autres questions".
"La question sahraouie ne peut être résolue en dehors du cadre de la légalité internationale fondée sur l'inviolabilité du principe du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, à l'indépendance et à la souveraineté, ainsi que sur le respect des droits de l'Homme et des principes démocratiques qui constituent la base de toute solution juste et durable", conclut la même source................................
-Emmanuel Macron envisage que la France reconnaisse un Etat palestinien en juin, à l'occasion d'une conférence internationale coprésidée par la France et l'Arabie saoudite à New York, annonce-t-il dans un entretien avec les équipes de "C à vous" sur France 5, diffusé mercredi 9 avril et accordé la veille, au retour de sa visite en Egypte. "On doit aller vers une reconnaissance [d'un Etat palestinien] et donc dans les prochains mois, on ira", affirme-t-il.
"Je le ferai (...) parce que je pense qu'à un moment donné, ce sera juste", développe Emmanuel Macron. Le président de la République dit aussi vouloir "participer à une dynamique collective, c'est-à -dire qui doit permettre aussi à tous ceux qui défendent la Palestine de reconnaître à leur tour Israël, ce que plusieurs d'entre eux ne font pas ; d'être clairs contre ceux qui nient le droit d'Israël à exister, ce qui est le cas de l'Iran ; et de nous engager sur une sécurité collective de la région", a-t-il détaillé.
"Notre objectif, c'est, en juin, avec l'Arabie saoudite, de présider cette conférence : on pourrait finaliser le mouvement de reconnaissance réciproque", a poursuivi le chef de l'Etat, en référence à un sommet annoncé en décembre, et présenté alors comme l'occasion de relancer "la solution des deux Etats".
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