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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Dimanche 31/03/2025

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-Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a reçu, lundi, un appel téléphonique de son homologue français, Emmanuel Macron qui lui a adressé ainsi qu'au peuple algérien ses meilleurs vœux de succès et de prospérité à l’occasion de l’Aïd El-Fitr et lors duquel ils sont convenus de la reprise sans délai de la coopération sécuritaire entre les deux pays et du travail de la commission mixte des historiens, indique un communiqué de la Présidence de la République. "Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a reçu, dans la soirée de ce jour, un appel téléphonique de son homologue Emmanuel Macron, président de la République française, lors duquel, le président Macron a tenu à adresser au Président Tebboune et au peuple algérien ses meilleurs vœux de succès et de prospérité à l’occasion de l’Aïd El-Fitr", lit-on dans le communiqué. "Les deux présidents ont eu un long échange franc et amical sur l’état de la relation bilatérale et sur les tensions qui se sont accumulées ces derniers mois", ajoute la même source. A cet égard, "les deux Présidents ont réitéré leur volonté de renouer le dialogue fructueux qu’ils avaient consacré avec la Déclaration d’Alger d’août 2022 et qui s’était traduit par des gestes forts en matière mémorielle, notamment la création de la commission mixte des historiens franco-algériens, la restitution de restes humains des chouhada de la Résistance et la reconnaissance de la responsabilité dans la mort d’Ali Boumendjel et de Larbi Ben M’hidi". Dans le même sillage, "les deux Présidents sont convenus que la force des liens - en particulier humains - unissant l’Algérie et la France, les intérêts stratégiques et de sécurité respectifs des deux pays, les défis et crises auxquels l’Europe, la Méditerranée et l’Afrique étaient confrontées exigeaient le retour à ce dialogue d’égal à égal entre deux partenaires qui constituent des acteurs européen et africain de premier plan et qui sont attachés à la légalité internationale, ainsi qu’aux buts et principes édictés par la Charte des Nations Unies". "Ils sont convenus de travailler étroitement ensemble pour donner à cette relation une nouvelle ambition dans cet esprit d’amitié, permettant de traiter l’ensemble des aspects de la relation bilatérale dans un souci d’efficacité et de résultats". Ainsi, ajoute la même source, "les deux Présidents sont convenus de la reprise sans délai de la coopération sécuritaire". Les deux Présidents "se sont accordés sur le fait qu’une coopération migratoire confiante, fluide et efficace permettant de traiter de toutes les dimensions de la mobilité entre les deux pays devait être immédiatement réinitiée, dans une logique de résultats répondant aux préoccupations des deux pays". "Tout en saluant l'oeuvre déjà accomplie par la commission mixte des historiens, créée à leur initiative, les deux Présidents ont marqué leur détermination intacte à poursuivre et finaliser ce travail de mémoire, dans l'esprit d'apaisement, de réconciliation, et de refondation de la relation à laquelle les deux chefs d'Etats sont attachés". Aussi, "la commission mixte des historiens reprendra sans délai son travail et se réunira prochainement en France, les conclusions de ses travaux et ses propositions concrètes seront remises aux deux chefs d’Etat avant l’été 2025", affirme la même source. Lors de cet entretien téléphonique, "l'’importance de la coopération judiciaire entre les deux pays a été soulignée et les deux Présidents sont convenus de la reprise des échanges et de la coopération dans ce domaine". "Les deux Presidents ont acté la visite prochaine à Alger du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, M. Gérald Darmanin." Par ailleurs, "les deux Présidents ont souligné l’importance de développer la coopération économique entre les deux pays dans les domaines d’avenir. Ils se sont engagés à œuvrer au renforcement des échanges et des investissements dans le respect des intérêts des deux pays". "Le Président Macron a fait part au Président Tebboune de l’appui de la France à la révision de l’Accord d’association Union européenne - Algérie". "Le Président Macron a réitéré sa confiance dans la clairvoyance du Président Tebboune et appelé à un geste de clémence et d’humanité à l’égard de M. Boualem Sansal, à raison de l’âge et de l’état de santé de l’écrivain", ajoute la même source. "Afin de donner rapidement à la relation entre la France et l’Algérie l’ambition que les deux chefs d’Etat souhaitent lui conférer, le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, M. Jean-Noël Barrot, se rendra à Alger le 6 avril à l’invitation de son homologue algérien M. Ahmed Attaf. "Cette visite permettra de détailler ce programme de travail ambitieux, d’en décliner les modalités opérationnelles et le calendrier de mise en œuvre. Il sera ainsi acté que l’ambition commune d’une relation ambitieuse, sereine et respectueuse des intérêts de chacun débouchera sur des résultats concrets". "Les deux présidents ont enfin arrêté le principe d’une rencontre prochaine", conclut le communiqué de la Présidence de la République.............................................. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, ce lundi, un appel téléphonique du cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, président de l’État des Émirats arabes unis (EAU), pays frère, qui lui a adressé ses vœux à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, indique un communiqué de la présidence de la République. Dans cet appel, Cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, président de l’État des EAU, qui lui a adressé ses vœux à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, tout en exprimant ses souhaits de progrès et de prospérité au peuple algérien», lit-on dans le communiqué. De son côté, le président de la République a adressé ses vœux de l’Aïd au président émirati, «souhaitant tout le bien-être au peuple émirati frère». «Les deux Présidents sont convenus de se rencontrer dans les meilleurs délais», conclut le communiqué.................................................... - Les répliques du séisme politico-judiciaire qu’a provoqué la condamnation, ce lundi, de la cheffe de file du parti d’extrême-droite français, le Rassemblement national (RN), ne cessent de se prolonger en réactions et contre-réactions en France. Marine Le Pen se voyait déjà candidate favorite à la présidentielle de 2027 dans un pays marqué par une montée assez constante de l’extrême droite, avant que le jugement rendu par le tribunal correctionnel de Paris ne vienne sérieusement compromettre ses ambitions. Reconnue coupable de détournement de fonds publics, elle a été condamnée à quatre ans, dont la moitié ferme, devant être purgée en dehors de la prison sous la contrainte d’un bracelet électronique. Mais le coup politique est asséné par cette décision du tribunal de déclarer l'inéligibilité provisoire, à effet immédiat, de la condamnée pour une durée de cinq ans, ce qui théoriquement la prive de la possibilité de briguer l’Élysée pour la troisième fois, lors de la présidentielle prévue durant le premier semestre de l’année prochaine, alors qu’elle s’apprêtait à tirer profit de l’élan des grandes percées réalisées par son parti, depuis au moins les élections européennes de juin 2024, puis les législatives anticipées en France, entre juin et juillet de la même année. La justice a annoncé prévoir un procès en appel «rapide», avec possibilité de trancher, au plus tard à l’été 2026, ce qui laissera à la fort potentielle candidate du RN, le temps d’entrer dans la course pour la présidentielle de l’année d’après, en cas de révision du verdict du tribunal de première instance.