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Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Vendredi 22/03/2025 |
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-L’agressivité dont fait preuve, ces dernières semaines, tout particulièrement le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, à l’égard de l’Algérie reflète «une profonde crise intérieure» qui secoue depuis quelques années les différents gouvernements français, soutient l’écrivain algérien Yasmina Khadra, dans une tribune publiée dans le journal l’Humanité. Selon lui, «ce qu’il se passe sur le plan politique en France trahit une profonde crise intérieure que les gouvernements successifs de ces dernières années tentent de déplacer de son véritable contexte». L’écrivain pointe le malaise dans lequel se trouve actuellement un gouvernement français ayant fait appel à des ministres «faillitaires». De son point de vue, la recherche d’un coupable, en l’occurrence l’Algérie, compense une certaine incapacité à résoudre les vrais problèmes des Français. «Tout ce tapage, notamment les ruées dans les brancards de M. Retailleau, n’est qu’une misérable fausse manœuvre dont les agitateurs ne mesurent guère les conséquences. L’Algérie a ses problèmes et tente de les surmonter. Sans fard ni fanfare. Elle n’a rien à voir avec les dérives politiques de l’État français. Et l’expulsion ratée d’un Algérien indésirable ne change rien aux préoccupations des Français», ajoute Yasmina Khadra. «Ce ne sont pas les tribunes incendiaires dans la presse, ni les diatribes claironnantes des vat-en-guerre, encore moins les plateaux de télé formatés qui apporteraient un soupçon d’éclaircie à cette effarante mentalité de la provocation outrancière», affirme-t-il encore. L’auteur de « l’Imposture des mots » a tenu à préciser, dans sa tribune, que «les Français sont bien accueillis dans toutes nos villes et villages algériens. Ils n’ont qu’à toquer à n’importe quelle porte pour se sentir chez eux. Nous sommes, nous Algériens, un peuple généreux, hospitalier et xénophile». Pour leur part, les Français «veulent que leurs gouvernants œuvrent dans le bon sens et apportent la solution à leurs tracasseries. Ils n’ont que faire d’un bouc émissaire ou d’un souffre-douleur qui ne modifierait pas d’un iota la liste de leurs réclamations et de leurs exigences», assure l’écrivain. ....................................................
--Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que le contentieux entre l'Algérie et la France "a été créé de toutes pièces", qualifiant ce qui se passe autour de cette question de "brouhaha" et de "capharnaüm politique".
"Il y a un brouhaha, un capharnaüm politique (en France) autour d'un contentieux créé de toutes pièces", a déclaré le président de la République lors de l'entrevue périodique avec les médias de la presse nationale, diffusée samedi soir sur les chaines de Télévisions et de Radios nationales.
"On garde comme unique point de repère, le Président Macron. Nous travaillons ensemble. Il y a eu, c'est vrai, un moment d'incompréhension, mais il reste le Président de la république française, et personnellement, tous les problèmes doivent se régler soit avec lui ou avec la personne qu’il délègue, en l’occurrence son ministre des Affaires étrangères, à juste titre", a-t-il précisé.
"En ce qui me concerne, le dossier contentieux créé de toutes pièces, il est entre de bonnes mains, entre des mains de quelqu'un de très compétent qui a toute ma confiance, en l'occurrence le ministre des Affaires étrangères, M. Ahmed Attaf", a ajouté le président de la République.
Il a indiqué, en outre, que l'Algérie et la France "sont deux Etats indépendants: une puissance africaine et une puissance européenne et deux Présidents travaillant ensemble. Tout le reste ne nous concerne pas", a-t-il martelé.
Au sujet des visites des officiels français dans les territoires sahraouis occupés, il a fait remarquer que ces visites "ne sont pas une provocation"'.
"Le jour où je comprendrai, j’expliquerai. Nous ne sommes pas dupes. Nous savons que l’histoire de l’autonomie est française avant qu’elle ne soit défendue par nos voisins de l’Ouest. La France et le Maroc s’entendent bien et cela ne nous dérange pas. Cette manière ostentatoire pose un problème. Elle dérange l’ONU et la légalité internationale", a-t-il souligné.
Par ailleurs, le président de la République a relevé que "la France officielle a reconnu l’assassinat de Ben M’hidi. L’histoire nous la connaissons. On ne refait pas l’histoire. Cela nous ramène à la question de la mémoire".
"Quand on met la poussière sous le tapis, cela devient irrespirable (pour la France). Cela nous renvoie à la liberté d’expression", note le président de la République, citant Jean-Michel Apathie, les "Dreyfusards" et les OQTF (dont celui qui a dénoncé le génocide à Ghaza).
"Pour eux (les Français), la liberté est je dis ce que je veux et tu te la fermes: On ne se la ferme pas", a-t-il martelé, ajoutant qu'il "faut savoir raison garder. Il y a des Français qui nous aiment et qui nous ont aidés".
"Il y a des journalistes français honnêtes et courageux qui disent la vérité. On a beaucoup d’amis en France comme Audin, Maillot, Sartre, de Beauvoir, Simone Veil, Gisèle Halimi", a encore souligné le président de la République..............................................
--Dimanche, 534e jour de l'agression sioniste à Ghaza, l'armée sioniste poursuit ses massacres contre la population civile de l'enclave assiégée. Le nombre de victimes de la barbarie israélienne s'est élevé, hier, à 50.021 martyrs et 113.274 blessés, a indiqué le ministère de la Santé de Ghaza. Ce bilan comprend 41 martyrs et 61 blessés victimes des attaques des précédentes 24 heures.
Le document note également que depuis la reprise des bombardements israéliens sur Ghaza, le mardi 18 mars 2025, le nombre de victimes a atteint 673 martyrs et 1.233 blessés........................................
- Le gouvernement français a réagi à la dernière sortie médiatique du président de la République, M.Abdelmadjdid Tebboune. S’exprimant sur un plateau de télévision français, la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a affirmé qu’elle voyait d’un bon œil les dernières déclarations du Pprésident Tebboune sur son homologue français, Emmanuel Macron. «J’ai entendu ce matin que le Président Tebboune avait fait un petit signe vis-à -vis d'Emmanuel Macron. C’est très bien. Voilà une façon de renouer le dialogue et d’échanger sur les sujets sensibles», a-t-elle déclaré, tout en souhaitant voir les relations entre les deux pays s’améliorer. «C’est un bon signal», a-t-elle renchéri, faisant part de la détermination de son gouvernement à travailler pour retrouver avec l’Algérie des relations normales. Elle a également affirmé qu’«il y a la mission du ministre des Affaires étrangères (…) qui est responsable de toute la partie internationale, qui est de garder langue avec l’Algérie. Car, vous ne pouvez pas trouver de solutions si vous ne parlez avec l’Algérie. Il faut donc sortir de cette affaire par le dialogue», a-t-elle conclu..........................................
- L'Algérie a dénoncé, ce lundi, le fait que la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) ne soit toujours pas dotée d'un mandat relatif aux droits de l'homme, contrairement à d'autres missions du même genre.
"Nous avons été sermonnés à maintes reprises par certains partenaires sur l'importance de la surveillance et de la communication des informations sur le respect des droits de l'homme, ainsi que sur la nécessité de respecter le droit international, incluant le droit humanitaire international. Mais curieusement, concernant la MINURSO, nous avons été stupéfaits par leur silence, voire leur opposition", a affirmé, à New York, le Représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama.
Bendjama, qui s'exprimait lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à l'amélioration de l'adaptabilité des opérations de maintien de la paix de l'ONU aux nouvelles réalités, a attiré l'attention des présents sur cette anomalie qui touche spécifiquement la MINURSO.
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