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Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Mercredi 13/03/2025 |
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-L'ex-ambassadrice d'Algérie à Addis-Abeba et son ancienne représentante permanente auprès de l'Union africaine (UA), Selma Malika Haddadi, a pris ses fonctions, ce jeudi, en tant que vice-présidente de la Commission de l'UA.
Mme Haddadi, qui a pris ses fonctions lors d'une cérémonie au siège de l'organisation à Addis-Abeba, succède à ce poste à la Rwandaise Monique Nsanzabaganwa dont le mandat est arrivé à terme. La diplomate algérienne avait remporté une victoire écrasante contre sa concurrente marocaine pour ce poste avec un total de 33 voix, lors de l'élection organisée à l'occasion du 38e sommet de l'UA en février.
Agée de 47 ans, Mme Haddadi est présentée par ses pairs comme une diplomate aguerrie, qui cumule plus de deux décennies d'expérience en faveur de la paix et de l'unité du continent. "$
En tant que vice-présidente de la Commission de l'UA, Mme Haddadi est appelée à assister le président dans l'exercice de ses fonctions, afin d'assurer le bon fonctionnement de la Commission, et superviser les fonctions administratives et financières. Elle présidera également la Commission en l'absence du président.
Le Djiboutien Mahmoud Ali Youssouf a pris lui aussi ses nouvelles fonctions de président de la Commission de l'UA lors de cette cérémonie. Il succède à ce poste au Tchadien Moussa Faki Mahamat qui a atteint la limite des deux mandats, fixée par le règlement de l'UA.
Mahmoud Ali Youssouf a été élu par 33 voix, obtenant ainsi la majorité des deux tiers requise lors du sommet annuel de l'organisation panafricaine.
Le président de la Commission de l'UA est élu pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois.
La cérémonie a été marquée également par la prestation de serment des quatre commissaires élus, pour un mandat de 4 ans, par la 46e session ordinaire du Conseil exécutif des ministres des Affaires étrangères de l'UA, tenue en février.
Il s'agit de l'ambassadeur Bankole Adeoye (Nigeria) représentant la région occidentale, qui a été réélu à la tête du département des Affaires politiques, de la Paix et de la Sécurité, de Moses Vilakati (Eswatini, région sud), élu à la tête du département de l'Agriculture, du Développement rural, de l'Economie bleue et de l'Environnement durable, de Lerato Mataboge (Afrique du Sud, région Sud) qui devient la nouvelle commissaire, à la tête du département Infrastructure et Energie, et de Amma Twum-Amoah (Ghana, région occidentale), élue à la tête du département de la Santé, des Affaires humanitaires et du Développement social...............................................
-© Afp : « Un fonctionnaire du ministère de l'Économie a été récemment mis en examen à Paris, soupçonné d'avoir livré des informations sur des opposants au régime algérien vivant en France, grâce au concours présumé d'une assistance sociale de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii).
Cet employé de Bercy a été mis en examen le 19 décembre et placé sous contrôle judiciaire, a appris l'AFP, mercredi 12 mars, de sources concordantes.Il est poursuivi "pour intelligence avec une puissance étrangère", "livraison à une puissance étrangère d'information sur intérêt fondamental à la nation", "exercice d'activités pour s'informer sur les intérêts fondamentaux de la nation pour une puissance étrangère", a confirmé à l'AFP le parquet de Paris.L'homme est soupçonné d'avoir été "en contact régulier avec une personne de nationalité algérienne travaillant au consulat d'Algérie de Créteil", et "de lui avoir transmis des informations personnelles et sur les demandes d'asile" concernant des Algériens, et notamment "des opposants notoires au régime politique en place", a précisé le ministère public.Sollicité par l'AFP, l'avocat de l'employé de Bercy, Me Sipan Ohanians, a affirmé que son client était "victime d'une campagne de menaces et de manipulation d'une puissance étrangère ayant resserré l'étau autour de lui".D'après une source proche de l'enquête, l'Algérien qui exerçait au consulat d'Algérie de Créteil depuis fin 2022 était le commanditaire des renseignements : il bénéficiait selon elle d'une "couverture" et travaillait pour les renseignements algériens. Il n'a pas été mis en examen à ce stade.
Selon la source proche de l'enquête, cet agent demandait des informations à l'employé de Bercy sur des ressortissants algériens, dont des opposants connus tels que Amir Boukhors et Mohamed Larbi Zitout, tous deux sous le coup d'un mandat d'arrêt international pour terrorisme, ou encore des personnalités influentes comme l'influenceur Chawki Benzehra, mais aussi sur un journaliste réfugié ou un Algérien ayant porté plainte en France contre un général.Ces personnes ont, pour "certaines", été "victimes de violences, menaces de mort ou tentative d'enlèvement", a souligné la source proche de l'enquête, sans donner davantage d'éléments sur le lien éventuel de causalité.
Comment le fonctionnaire de Bercy obtenait-il ces informations ? D'après une source proche du dossier, il avait noué une "relation intime" avec une assistante sociale de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), qu'il sollicitait pour qu'elle consulte un logiciel confidentiel et obtenir des renseignements.La quadragénaire a été mise en examen le 7 février pour violation du secret professionnel, selon le parquet. Au cours des investigations, elle a assuré n'avoir touché aucune contrepartie, d'après la source proche du dossier.
Contacté, son avocat Fabien Arakelian n'a pas souhaité s'exprimer.
L'affaire remonte à juin 2024 quand la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a été alertée d'une relation entre un employé de Bercy et un fonctionnaire algérien.
En novembre, les investigations étaient confiées à deux juges d'instruction pour "intelligence avec une puissance étrangère, livraison à une puissance étrangère d'information sur intérêt fondamental à la nation, soustraction et divulgation de secret défense nationale par son dépositaire, provocation à un crime de trahison ou espionnage non suivie d'effet, et violation du secret professionnel".
Les investigations se poursuivent ». Pour le quotidien algérien El Moudjahid, « ce n’est là q’une nouvelle barbouzerie de bas étage » et « France Télévsions patauge dans la boue et s’attaque à l’Algérie ». Autre article.Extait : « Dans sa «messe du 20h» d ’ a v a n t - h i e r, cette télévision publique a annoncé à ses téléspectateurs la mise en examen d’un Franco-Algérien exerçant à Bercy, siège du ministère français de l’Économie. C’est «l’affaire du siècle» qui aura le mérite de faire oublier, pour un moment, le scandale international impliquant le Maroc dans une vaste entreprise d’espionnage via le logiciel «Pegasus». «L’affaire de Bercy», si s’en est une, a été savamment habillée par France Télévisions qui n’a pas tari en rhétorique pour en faire un événement médiatique d’ampleur... » ......................................................
-En réponse aux campagnes successives de poursuites contre les migrants algériens, en situation irrégulière en France, l’Algérie a décidé de suspendre ses relations consulaires avec les préfectures de Marseille, de Montpellier, de Nice. .......................................
-Benjamin Stora, l’avocat Jean-Pierre Mignard, l’économiste El-Mouhoub Mouhoud, le mathématicien Cédric Villani, ou encore Fadila Khattabi, ex-ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées de France, ont signé une tribune publiée, ce jeudi, sur les colonnes du quotidien français Le Monde et exprimé leur «malaise profond» face à la détérioration «rapide» et «sans équivalent» des relations entre la France et l’Algérie, et fait part de leur tristesse devant cette situation. «Nous avons l’impression que ce sont les extrémistes, et les polémiques qu’ils alimentent, qui dictent l’agenda et instrumentalisent la relation franco-algérienne à des fins politiques», regrettent-ils
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