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Education (et Formation)
Journée du Mercredi 03/07/2025 |
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-Face à la prolifération de fausses informations concernant les examens du BEM et du baccalauréat sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Éducation nationale a réagi ce jeudi par un communiqué ferme, dénonçant une dérive inquiétante qui nuit aux candidats et à leurs familles.
Le ministère de l’Éducation nationale a constaté une recrudescence inquiétante de publications véhiculant de fausses informations, notamment sur les dates d’annonce des résultats, le taux de réussite supposés ou encore des listes erronées de prétendus lauréats, diffusées sans fondement ni source fiable.
Dans son communiqué, le ministère dénonce les intentions malveillantes derrière ces actes,précisant que nombre de ces publications émanent de comptes anonymes ou de pages cherchant à augmenter leur audience, souvent à des fins purement lucratives.
Certains vont même jusqu’à diffuser des rumeurs sur le déroulement de la correction des copies, semant le doute sur la régularité du processus.
Ces pratiques engendrent une forte anxiété chez les élèves et leurs familles, à un moment où l’attente des résultats est déjà source de stress. « Ces informations mensongères n’ont d’autre but que de perturber et d’inquiéter », a souligné le ministère.
Le ministère exhorte les élèves, leurs parents et l’ensemble des citoyens à la vigilance, leur demandant de ne se fier qu’aux canaux officiels pour toute information liée aux examens. Il rappelle que les seules sources fiables sont :
• Le site officiel : www.education.gov.dz
• La page Facebook officielle du ministère
• Le compte officiel sur « X »
Le communiqué rappelle aussi que seul le ministère de l’Éducation nationale est habilité à communiquer sur les résultats, les taux de réussite et les listes des meilleurs candidats, conformément à a réglementation en vigueur.
Le ministère avertit qu’il se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre toute personne impliquée dans la diffusion de fausses informations portant atteinte à l’intégrité du secteur.
Il met également en garde les personnels du secteur éducatif, notamment ceux travaillant dans les centres de correction, contre toute divulgation non autorisée d’informations ou d’images, ce qui constituerait une violation grave de leurs obligations professionnelles.
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