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Justice (et Droit)

Mois du 12/2025

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  • 04-12-2025
    -Le tribunal de Bir Mourad Raïs (Alger) a condamné, jeudi soir, Saâd Bouakba à une peine de trois ans de prison avec sursis, assortie d'une amende d'un (1) million DA, pour une affaire d'outrage et de diffamation à l'encontre de symboles de la Révolution de libération nationale. Le gérant de la chaîne électronique +Vision TV+, Abderrahim Haraoui, également impliqué dans cette affaire a, quant à lui, écopé d'un an de prison avec sursis et d'une amende de 500.000 DA, outre fermeture définitive de la chaîne et saisie du matériel de diffusion. Saâd Bouakba a été poursuivi suite à une plainte déposée par Mme Mahdia Ben Bella, fille du défunt président Ahmed Ben Bella pour atteinte à la mémoire de son père considéré comme l'un des symboles historiques de l'Etat algérien, lors d'une interview accordée à la chaîne "Vision TV".
  • 03-12-2025
    -Le verdict est tombé en fin de journée à Tizi-Ouzou : le journaliste sportif français Christophe Gleizes a été condamné à sept ans de prison ferme. La Cour d’appel a ainsi confirmé la peine prononcée en première instance contre le reporter de 36 ans, poursuivi pour « apologie du terrorisme ». Le journaliste avait comparu dans la matinée devant la juridiction algérienne, accompagné de sa compagne et de ses parents présents dans la salle. Au cours de son audition, il a exprimé publiquement ses regrets. Selon un journaliste de l’AFP, il a demandé « pardon », reconnaissant avoir commis « beaucoup d’erreurs journalistiques malgré [ses] bonnes intentions ». Cette déclaration intervenait alors que le parquet venait de réitérer son réquisitoire, réclamant une peine de dix ans de prison, comme lors du premier procès en juin. Face au juge, Christophe Gleizes a également admis une faute administrative importante : il aurait dû solliciter un visa de journaliste plutôt qu’un visa touristique pour mener son travail en Algérie. Selon ses avocats, cette erreur a contribué à alimenter les soupçons autour de son activité professionnelle durant son séjour. Collaborateur régulier des magazines français So Foot et Society, le journaliste s’était rendu en Algérie en mai 2024 pour un reportage consacré à la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), le club le plus titré du pays. Installée à Tizi-Ouzou, à une centaine de kilomètres à l’est d’Alger, la JSK constituait le cœur de son enquête. Les autorités lui reprochent toutefois d’avoir rencontré un responsable du club également impliqué dans le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste par Alger depuis 2021. Les documents saisis lors de son interpellation ont renforcé les accusations portées contre lui. Christophe Gleizes avait été arrêté le 28 mai 2024 à Tizi-Ouzou. Avant son premier procès, il avait été placé sous contrôle judiciaire et assigné dans un hôtel, une mesure exceptionnelle pour un journaliste étranger. La décision de la Cour d’appel clôt un chapitre judiciaire crucial pour le reporter, même si ses avocats évoquent déjà d’autres recours possibles. Pour l’heure, Christophe Gleizes reste incarcéré à Tizi-Ouzou, où il devra purger la peine confirmée ce mercredi 3 décembre........................................................... -La France "regrette vivement" la peine de sept ans de prison confirmée en appel en Algérie contre le journaliste français Christophe Gleizes, et elle "appelle à sa libération", a réagi ce mercredi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. "Nous appelons à sa libération et espérons une issue favorable afin qu'il puisse rapidement retrouver ses proches", ajoute le porte-parole à propos du journaliste emprisonné depuis juin pour "apologie du terrorisme". La France "déplore que (la) pleine coopération (du journaliste) avec les autorités algériennes et les explications fournies par sa défense n'aient pas suffi à changer le verdict", et "rappelle son attachement à la liberté de la presse partout dans le monde", poursuit le porte-parole du ministère. La confirmation mercredi du jugement en première instance par la Cour d'appel de Tizi Ouzou a suscité la consternation des proches du journaliste présents dans la salle d'audience, a constaté l'AFP. Son frère s'est dit "abasourdi". En Algérie, ses parents se sont dits "effondrés". L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé mercredi une "décision aberrante" de la justice algérienne. Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes s'était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l'est d'Alger. Le journaliste a demandé "pardon" à la barre de l'audience mercredi, et a notamment reconnu qu'il aurait dû demander un visa de journaliste et non de touriste avant de partir en reportage en Algérie. La classe politique française s'est aussi émue de cette condamnation. "Sa condamnation à 7 ans de prison est une profonde injustice. Nous ne l'abandonnerons pas", a dit sur X le président du parti Les Républicains Bruno Retailleau, qui avait prôné une ligne plus ferme à l'égard d'Alger quand il était ministre de l'Intérieur jusqu'au début de l'automne. "Cette condamnation en Algérie est grave et inquiétante", a également réagi le chef des députés socialistes Boris Vallaud, précisant que son parti demandait "la libération immédiate du journaliste Christophe Gleizes". "La France doit faire entendre sa voix. La liberté de la presse, ici comme ailleurs, doit être protégée à toute force", a-t-il ajouté, sur le même réseau social.