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Histoire

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  • 30-11-2025
    -Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a souligné, dimanche à Alger, que l'Afrique avait le droit de réclamer la reconnaissance «officielle et explicite» des crimes commis contre ses peuples durant la période coloniale. Dans son allocution à l'ouverture de la Conférence internationale sur les crimes coloniaux en Afrique, qui se tient au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, A. Attaf a déclaré: «Partant de l'expérience amère de l'Algérie contre la colonisation française, elle s'identifie totalement aux buts fondamentaux définis par l'Union africaine (UA) pour cette initiative de l'établissement de la justice historique». «L'Afrique a le droit, tout le droit, de réclamer la reconnaissance officielle et explicite des crimes commis contre ses peuples durant la période coloniale», a-t-il soutenu, estimant que «la reconnaissance est la moindre des choses et le minimum que l'on puisse faire dans un premier pas indispensable pour préparer la voie au traitement des séquelles de cette période coloniale, dont les Etats et les peuples africains continuent encore de payer un lourd tribut du fait de l'exclusion, de la marginalisation et du sous-développement subis». L'Afrique, a indiqué A. Attaf, «a le droit, tout le droit, de réclamer la criminalisation juridique internationale, sans équivoque, ni ambigüité, du colonialisme, car celui-ci, comme l'a qualifié le militant, le penseur et l'écrivain algérien Frantz Fanon, n'est pas une machine à penser, ou un corps doué de raison, il est surtout une violence à l'état naturel». Et d'ajouter: «Tout comme la communauté internationale qui a criminalisé, par le passé, l'esclavage et les pratiques assimilées, ainsi que la ségrégation raciale, il est temps aujourd'hui de criminaliser le colonialisme lui-même, au lieu de criminaliser certaines de ses pratiques et de ses séquelles».
  • 27-11-2025
    -© Aps : « L'accusé Saâd Bouakba a été placé, jeudi, en détention provisoire, pour son implication dans une affaire d'outrage et de diffamation à l'encontre de symboles de la Révolution de libération nationale, a indiqué un communiqué du parquet près le tribunal de Bir Mourad-Raïs. «Conformément aux dispositions de l'article 19 du Code de procédure pénale, le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad-Raïs informe l'opinion publique que, suite à une plainte déposée par Mme Mahdia Ben Bella, fille du défunt Président Ahmed Ben Bella, contre le dénommé Saâd Bouakba, pour atteinte à la mémoire de son père considéré comme l'un des symboles historiques de l'État algérien, lors d'une interview accordée par ce dernier à un animateur de la chaîne YouTube Vision TV News, intitulée : "Ainsi les dirigeants de la Révolution se sont partagé les fonds du Front de libération nationale (FLN)"... des révélations historiques inédites qui choquent l'opinion publique, laquelle interview contenait des informations fausses, erronées et diffamatoires portant atteinte aux symboles de l'État et de la Révolution de libération nationale, prétendant que ses leaders se seraient illégalement partagé les fonds du FLN et les auraient déposés sur leurs comptes personnels», lit-on dans le communiqué. Suite à quoi, «le Parquet a ordonné l'ouverture d'une enquête préliminaire sur ces faits graves portant atteinte aux symboles de la Révolution et à ses dirigeants», a ajouté la même source, ajoutant que «les parties ont été présentées en date du 27/11/2025 devant le procureur de la République, y compris le ministère des Moudjahidine, représenté par son représentant légal, qui s'est constitué partie civile dans l'affaire». «Saâd Bouakba a été poursuivi, pour le délit d'outrage et de diffamation, commis avec l'usage des technologies de l'information et de la communication, à l'encontre de symboles de la Révolution de libération nationale, et le délit de diffusion et de promotion intentionnelle, par tous les moyens, d'informations fallacieuses et biaisées auprès du public, conformément aux articles 148 bis 1, 333 bis 6 et 196 bis du code pénal, et l'accusé Abderrahim Haraoui (gérant de la chaîne), poursuivi pour participation au délit d'outrage et de diffamation commis avec l'usage des technologies de l'information et de la communication, à l'encontre de symboles de la Révolution de libération nationale, conformément aux articles 42 et 148 bis 1.» Le dossier a été soumis à la section correctionnelle, conformément aux procédures de comparution immédiate. L'affaire a été renvoyée à l'audience du 04/12/2025, avec l'ordre de placement de l'accusé Saâd Bouakba en détention provisoire, et de remise en liberté de l'accusé Abderrahim Haraoui »
  • 09-11-2025
    -L’historien français, Benjamin Stora, a affirmé ce dimanche soir la nécessité d’une reconnaissance officielle par la France de ses crimes coloniaux commis en Algérie, marqués notamment par les massacres d’Algériens et la dépossession des terres, un pan de l’histoire que certains cercles de la classe politique française tentent de remettre en cause.Intervenant à la chaîne algérienne Al24news, Benjamin Stora, qui avait été pris à partie par l’extrême droite française et les nostalgiques de « l’Algérie française » pour ses écrits lucides et ses prises de position contre la colonisation française dans la question mémorielle, a expliqué qu’il faut construire patiemment de nouveaux ponts entre les deux rives, à travers un travail sur l’histoire. Il a rappelé le processus lancé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avec la création de la Commission mixte algéro-française Histoire et Mémoire.Évoquant la chronologie des terribles années de l’occupation française de l’Algérie (1830-1962), Benjamin Stora a rappelé que cela a été marqué par la dépossession des Algériens de leurs terres, les vols et les massacres d’Algériens, ce qui a constitué des crimes contre l’humanité. Des crimes qui ne sont pas dans « les manuels scolaires des Français », a-t-il déploré.« La France a passé sous silence » cette période tragique, a-t-il ajouté, expliquant qu’« il faut reconstruire cette histoire pour qu’elle soit accessible aux Français ». À ce propos, il a cité la question des archives qui doivent être accessibles pour les historiens des deux rives.B. Stora a en outre affirmé avoir subi des attaques de certains cercles de la classe politique en France, notamment de l’extrême droite qui veut remettre en cause le passé colonial de la France et ses crimes en Algérie. Ceux « qui ne voulaient rien entendre sur les massacres d’Algériens » et sur les explosions nucléaires…« Maintenant, il faut voir ce qu’on peut faire » pour rétablir les faits et la vérité sur l’occupation française de l’Algérie, a-t-il dit.L’historien français a souligné que Paris et Alger « sont condamnés à s’entendre » de par leur histoire et leur géographie, et que la France devrait accepter ce qu’est l’Algérie, insistant sur la nécessité d’admettre la « souveraineté algérienne » et son « nationalisme ».Intervenant sur Al24news, B. Stora a affirmé que « la France et l’Algérie sont condamnées à s’entendre de par leur Histoire et leur géographie », soulignant qu’« il n’est pas possible que la France se désintéresse de ce qu’est l’Algérie, ce pays continent ».« Naturellement, les relations entre les deux pays seront reprises. Chaque crise est une opportunité de tirer des leçons et de repartir sur d’autres bases », a-t-il ajouté.Pour l’historien, ces nouvelles fondations doivent se baser sur l’acceptation par la France de la « souveraineté algérienne » et de son « nationalisme ». Benjamin Stora a exprimé l’espoir que le travail de reconnaissance reprenne rapidement, car les « jeunes générations » en ont un besoin impérieux. Il a précisé que les travaux des historiens dans le cadre de la commission mixte algéro-française « ont été littéralement percutés par la politique ».« J’espère qu’on retrouvera le chemin du travail scientifique, du travail historique, qui est tout à fait nécessaire, notamment pour les jeunes générations qui ont besoin de connaître cette histoire », a-t-il déclaré.Toutefois, l’historien français a dit craindre l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir en France : « Peut-être que d’ici deux ans, ces gens risquent d’arriver au pouvoir en France ». Il a préconisé de « sanctuariser ce qui a été déjà réalisé, c’est-à-dire la reconnaissance officielle par la France des assassinats et des enlèvements …de sanctuariser le fait qu’il y a l’ouverture des archives et le partage des archives ».« Mon problème, c’est que si aujourd’hui ou demain, l’extrême droite arrive au pouvoir, elle va détricoter l’ensemble de ces mesures qui étaient un démarrage. J’en ai bien conscience. Ce n’était pas quelque chose d’extraordinaire. Ce n’était pas la fin d’un travail. C’était le démarrage d’un travail », a-t-il expliqué. Interrogé sur le fait que certaines parties veulent « effacer » ou « réécrire » l’histoire, B. Stora a assuré que « dans la jeunesse aujourd’hui, en France en particulier, et bien sûr en Algérie, chez les intellectuels, dans la presse… il y a beaucoup de monde qui est mobilisé pour empêcher cette réécriture de l’histoire ».« Il y a quand même une vraie prise de conscience. Je l’ai vu, moi-même. Je suis invité beaucoup en France à faire des conférences par les lycéens, dans les maisons de jeunes, etc. J’ai énormément fait de conférences autour de toutes ces mesures qui ont été prises », a-t-il ajouté. Cependant, l’historien a déploré que certaines personnes « qui sont au plus haut niveau de l’Etat, et qui ne reconnaissent pas cette histoire-là, qui ne veulent pas l’entendre, qui disent aujourd’hui que c’est du passé, tournons la page
  • 05-11-2025
    -Un mémorial dédié aux ingénieurs soviétiques ayant participé, au lendemain de l’Indépendance du pays, avec courage et abnégation au déminage des frontières algériennes, infestées de millions de mines antipersonnel posées par la France coloniale, a été inauguré dans la journée de mercredi, dans la commune d’El Ayoun, dans la daïra d’El Kala, wilaya d’El Tarf.
  • 04-11-2025
    -Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, un message de vœux de Sa Sainteté le Pape du Vatican, Léon XIV, à l’occasion de la commémoration du 71e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de Novembre. « A l’entame de ma mission, succédant à Saint Pierre, la commémoration du 1er Novembre, m’offre l’occasion d’adresser mes premiers mots au peuple algérien, à qui je présente mes vœux de bonheur, de concorde et de prospérité », lit-on dans le message de vœux. « Dans le sillage de notre dernière rencontre, j’implore le Très-Haut de guider les pas de vos concitoyens, afin qu’ils soient des bâtisseurs de paix et de fraternité pour l’intérêt commun, et à l’écoute des pauvres et des nécessiteux, pour que soit préservée la dignité de tout être humain. Que Dieu vous bénisse Monsieur le Président, ainsi que tous ceux qui vous entourent et tous les Algériens. »
  • 01-11-2025
    -Le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, samedi au Palais du Peuple à Alger, la cérémonie de remise des médailles, à l'occasion de la commémoration du 71e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Guerre de libération nationale.