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  • 28-10-2025
    -L’Algérie a officiellement récupéré un hôtel de luxe en Espagne, acquis par l’homme d’affaires Ali Haddad, ancien président du Forum des chefs d’entreprise (FCE). Selon le journal espagnol Lavanguardia, il s’agit de l’hôtel El Palace de Barcelone, décrit comme une « propriété emblématique » et « le plus ancien hôtel de luxe de la ville ». L’établissement est désormais la propriété de l’État algérien. Le transfert de propriété a eu lieu le 1er août dernier. Le Fonds national d’investissement (FNI) a reçu la pleine propriété du bien. L’hôtel appartenait depuis 2011 « au magnat algérien Ali Haddad, actuellement emprisonné pour détournement de fonds, abus de pouvoir et corruption », précise le média espagnol ce mardi 28 octobre. Lavanguardia indique que cette restitution n’a pas été obtenue par voie judiciaire, mais à la suite d’un accord avec Ali Haddad. L’inscription au registre foncier de Barcelone mentionne une « dette tenant lieu de paiement », ce qui signifie que « l’acte de paiement est volontaire et requiert l’accord des deux parties ». Ali Haddad avait acheté l’hôtel El Palace en décembre 2011 au groupe Husa, alors propriété de Joan Gaspart, ancien président du FC Barcelone. Le journal espagnol avait estimé la valeur de la transaction à 80 millions d’euros. Lors de l’un de ses procès en Algérie après 2019, l’ex-patron de l’ETRHB avait déclaré avoir versé 54 millions d’euros, en recourant à plusieurs prêts bancaires et à un prêt personnel. Lavanguardia rapporte que le FNI prendra en charge la dette bancaire impayée de Haddad. Le transfert de propriété est en cours d’enregistrement en Espagne. Il a été examiné le 20 octobre et « jugé négatif, sans que soit précisé si un motif technique ou substantiel était à l’origine de ce transfert ». Toutefois, selon le journal, « en tout état de cause, le transfert de propriété en Espagne intervient dès l’acte authentique », ce qui signifie que l’hôtel est « la propriété du FNI depuis août, après son enregistrement officiel ». « L’Espagne nous a restitué un hôtel 5 étoiles que quelqu’un avait acquis avec des fonds détournés », avait déclaré le président Abdelmadjid Tebboune dans une allocution prononcée le 9 octobre au siège du ministère de la Défense nationale. Il avait aussi indiqué que plusieurs pays européens coopèrent avec l’Algérie pour récupérer les biens détournés à l’étranger. Il avait affirmé que des avoirs estimés à 30 milliards de dollars avaient déjà été récupérés.
  • 25-10-2025
    -Au terme de sa séance plénière tenu entre les 20 et 25 octobre dernier, le Groupe d’action financière (GAFI) a retiré quatre pays africains de «la liste grise», alors qu’aucun pays n’a été intégré à cette liste. Il s’agit de l’Afrique du Sud qui a renforcé ses outils de détection du blanchiment et du financement du terrorisme, du Nigeria qui s’est doté d’une coordination inter-institutions renforcée, du Mozambique qui a amélioré le partage de renseignements financiers et du Burkina Faso qui a renforcé la surveillance des institutions financières et des organismes de contrôle. Concernant l’Algérie placée dans cette catégorie, pour rappel, en octobre 2024, même si le pays y est maintenu, des progrès ressortent dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (BA/FT). Le GAFI reconnaît en effet les progrès de l’Algérie dans son processus de lutte contre ces phénomènes et souligne en parallèle les déficiences à prendre en charge. Il s’agit, pour le GAFI, de travailleur sur le renforcement de l’identification des bénéficiaires effectifs des sociétés, d’améliorer la supervision du secteur non financier, d’assurer la transparence sur les flux transfrontaliers et les transferts informels et de renforcer les sanctions et le suivi effectif des entités à risque. Les améliorations sont donc là et devraient être soutenues pour répondre aux normes et aux recommandations du GAFI. «C’est une question de timing, d’avancement des réformes et d’évaluations techniques», estime à ce sujet un expert financier. Pour rappel, le rapport de février dernier du Groupe précise que l’Algérie doit encore entreprendre plusieurs actions, notamment l’amélioration de la supervision fondée sur les risques au même titre que la déclaration de transactions suspectes.
  • 21-10-2025
    - L’économie informelle représente entre 30 % et 35 % du PIB national de l’Algérie. Ce chiffre est communiqué par la Banque d’Algérie dans son rapport sur les risques liés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme qui vient d’être publié. « L’économie informelle en Algérie, qui représente entre 30 % et 35 % du PIB, constitue non seulement un manque à gagner fiscal pour l’État et un facteur de concurrence déloyale envers le secteur formel, mais aussi un vecteur de risques accrus de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme », explique la Banque d’Algérie, soulignant que « ce constat est appuyé par plusieurs rapports émanant d’organisations internationales telles que le FMI et le GAFI. » « Ce secteur se caractérise par une forte informalité tant dans les transactions commerciales que dans l’usage des facteurs de production. Il est alimenté principalement par l’importante circulation fiduciaire et la prépondérance des paiements en espèces, habitudes profondément enracinées dans la société. Cette situation complique le contrôle des flux financiers en dehors des circuits bancaires, accroissant ainsi les risques BA/FT », lit-on dans le rapport....... Slon la banque centrale, « la circulation fiduciaire hors banques a contribué à hauteur de 39,30 % à la croissance de la masse monétaire. » Elle représente, effectivement, « une composante significative de la masse monétaire avec une part de 33,53% du total de M2, posant ainsi un défi majeur pour l’inclusion financière en Algérie. »
  • 20-10-2025
    Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa, a présidé,à Alger, la cérémonie d’installation du nouveau directeur général de l’Office central de répression de la corruption (Ocrc), Khedairia Karim, en remplacement de Mokhtar Lakhdari, indique un communiqué du ministère. La cérémonie d’installation s’est déroulée au siège du ministère, en présence de cadres du ministère, précise le communiqué. Pour rappel, l’Ocrc est un service central opérationnel de police judiciaire, chargé de recherches, d’investigations et de constat des crimes dans le cadre de la lutte contre la corruption. Il est placé auprès du ministre de la Justice, garde des Sceaux.
  • 12-10-2025
    -La Commission d'organisation et de surveillance des opérations de bourse (Cosob) a publié, ce dimanche, son rapport annuel 2024, une année marquée par une «transformation profonde» du marché financier algérien, portée par des réformes réglementaires majeures, une dynamique d’innovation technologique et une progression remarquable des indicateurs boursiers, indique un communiqué de la Commission. Selon le président de la Cosob, Youcef Bouzenada, cité dans le communiqué, «"l’année 2024 a posé les fondations d’un marché solide et transparent», soulignant l'engagement de la Commission à «poursuivre en 2025 sa mission de modernisation et d’innovation au service du financement de l’économie nationale». Le marché financier a connu une évolution «sans précédent» en 2024, avec une hausse de la capitalisation boursière à 521 milliards de dinars (mds DA), contre 71 mds DA en 2023, selon le rapport annuel 2024 consacré à l’activité du marché des valeurs mobilières.