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Mois du 02/2023

février 2023

aujourd'hui

26-02-2023
-Le directeur du Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique (CNRPAH), Slimane Hachi, a annoncé, dernièrement, à Tlemcen, que onze dossiers seront soumis à l’Unesco en vue du classement de divers genres musicaux algériens comme patrimoine universel. Ces dossiers concernent les chants féminins sraoui et açewiq de la région de Kabylie, ayay des wilayas de Laghouat et Biskra, le châabi el assimi, el malouf, el hawzi, el haoufi et autres genres musicaux, a souligné M. Hachi, en marge des travaux d’une journée d’étude sur «L’amazighité au sein des composantes de la nation, la sécurité identitaire, la sécurité territoriale et l’unité nationale» organisée mercredi par le Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA). Slimane Hachi a ajouté que des comités composés de spécialistes et chercheurs sont en charge de ces dossiers relatifs à ces genres musicaux qui seront déposés progressivement auprès de l’Unesco. Il est également prévu, à la fin du mois de mars, le dépôt du dossier sur le costume traditionnel féminin de la région Est du pays qui comporte la melahfa, la gandoura et autres tenues en vue de leur classement au patrimoine mondial, a ajouté le même responsable. L’Unesco avait classé auparavant comme patrimoine mondial le costume nuptial chedda tlemcenienne, le couscous, la chanson raï, la célébration de sbiba, la célébration du Mawlid ennabaoui «seboua» de Timimoun, le chant traditionnel ahellil de Gourara, la procession des Ouled Sidi Cheikh et le système d’irrigation et de distribution d’eau traditionnel fougara, rappelle-t-on.................................................................................. - Le tournage de « Meursault, contre-enquête », l’adaptation cinématographique du roman de Kamel Daoud par Malek Bensmaïl, reprendra au mois de mai 2023, selon un communiqué de Hikayet Films de Hachemi Zertal. Le roman de l'écrivain Kamel Daoud, édité par les éditions Barzakh (Goncourt du premier roman), est adapté par le scénariste césarisé, natif d’Oran, Jacques Fieschi et par le Constantinois Malek Bensmaïl, cinéaste reconnu pour ses documentaires. Il raconte l’histoire du vieux Haroun, un fonctionnaire a? la retraite, qui mène une vie de reclus à Oran. Un jour, il rencontre un certain Kamel dans un bar, un journaliste, a? qui il raconte une histoire incroyable qui remonte a? l’été? 1942. Il lui dit qu'il est le frère de «l’Arabe» tue? dans une histoire rapportée dans l’un des romans les plus célèbres du XXe siècle, L’Étranger d’Albert Camus. «L'Arabe» avait aussi un nom : Moussa. La partie tournée du futur film a déjà réuni les deux acteurs algériens Nabil Asli et le regretté Ahmed Benaïssa, dont ça sera la dernière apparition à l’écran. Au mois de mai prochain, le tournage reprendra avec d'autres acteurs internationaux qui rejoignent le projet, à savoir la Palestinienne Hiam Abbas, le jeune acteur franco-algérien Dali Bensalah, la Française Romane Bohringer et Yummi, une jeune découverte algérienne. «Soutenu par le ministère de la Culture et des Arts, le financement reste malheureusement insuffisant au vu des reconstitutions des séquences d’époque (1940, 1950 et 1960) tant pour les costumes, les décors, les ameublements et les véhicules qui demandent un budget plus conséquent, à la hauteur des productions internationales (…) La production s’est associée à d’autres partenaires nationaux et étrangers en espérant soulever des fonds qui lui permettront de boucler le budget», lit-on dans le même communiqué de Hikayet Films. Le roman Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud est paru en 2013 en Algérie aux éditions Barzakh et en 2014 chez Actes Sud, en France. Le roman a reçu le prix Goncourt du premier roman en 2015......................................................................... --Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a octroyé la nationalité algérienne à l'Archevêque d'Alger, Mgr Jean-Paul Vesco, en vertu d'un décret présidentiel. "Est naturalisé Algérien conformément aux termes et conditions de l'article 10 de l'ordonnance n 70-86 du 17 Chaoual de l'année 1390 de l'hégire, correspondant au 15 décembre de l'année 1970, portant Code de la nationalité algérienne, amendé et complété, la personne dénommée ci-après: Vesco Jean-Paul, né le 10 mars 1962 à Lyon (France) et résidant à Oran", lit-on dans le décret présidentiel. Nommé Archevêque d'Alger en décembre 2021, Mgr Jean-Paul Vesco, qui était auparavant Evêque d'Oran, est titulaire, entre-autres, d'une Maîtrise en Droit des Affaires et d'un Diplôme de Hautes études commerciales (HEC Paris). Il a exercé la profession d'avocat de 1989 à 1995. En poste en Algérie depuis 2002, et après des séjours à Beni-Abbès et à Tlemcen, il a exercé comme Vicaire général du diocèse d'Oran entre 2005 et 2010, avant d'être nommé Evêque de la même ville en 2012.

22-02-2023
-Le directeur du Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique (CNRPAH), Slimane Hachi a annoncé, mercredi à Tlemcen que onze dossiers seront soumis à l’UNESCO en vue du classement de divers genres musicaux algériens comme patrimoine universel. Ces dossiers concernent les chants féminins "Sraoui" et "Acewiq" de la région de Kabylie, "Ayay" des wilayas de Laghouat et Biskra, le Châabi El Assimi, El Malouf, El Hawzi, El Haoufi et autres genres musicaux, a souligné S. Hachi, en marge des travaux d’une journée d’étude sur l’amazighité au sein des composantes de la nation, la sécurité identitaire, la sécurité territoriale et l’unité nationale organisée par le Haut commissariat à l’amazighité HCA. Slimane Hachi a ajouté que des comités composés de spécialistes et chercheurs sont en charge de ces dossiers relatifs à ces genres musicaux qui seront déposés progressivement auprès de l’UNESCO. Il est également prévu, à la fin du mois de mars prochain, le dépôt du dossier sur le costume traditionnel féminin de la région Est du pays qui comporte "Melahfa", la gandoura et autres tenues en vue de leur classement au patrimoine mondial, a ajouté le même responsable. L’UNESCO avait classé auparavant comme patrimoine mondial le costume nuptial Chedda Tlemcenienne, le Couscous, la chanson Raï, la célébration de Sbiba, la célébration du mawlid Ennabaoui "Seboua" de Timimoune, le chant traditionnel "Ahlil" de Gurara, la procession des Ouled Sidi Cheikh et le système d’irrigation et de distribution d’eau traditionnel "Fougara", rappelle-t-on. ..................................................................... --Le directeur du Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique (CNRPAH), Slimane Hachi a annoncé, mercredi à Tlemcen que onze dossiers seront soumis à l’UNESCO en vue du classement de divers genres musicaux algériens comme patrimoine universel. Ces dossiers concernent les chants féminins "Sraoui" et "Acewiq" de la région de Kabylie, "Ayay" des wilayas de Laghouat et Biskra, le Châabi El Assimi, El Malouf, El Hawzi, El Haoufi et autres genres musicaux, a souligné S. Hachi, en marge des travaux d’une journée d’étude sur l’amazighité au sein des composantes de la nation, la sécurité identitaire, la sécurité territoriale et l’unité nationale organisée par le Haut commissariat à l’amazighité HCA. Slimane Hachi a ajouté que des comités composés de spécialistes et chercheurs sont en charge de ces dossiers relatifs à ces genres musicaux qui seront déposés progressivement auprès de l’UNESCO. Il est également prévu, à la fin du mois de mars prochain, le dépôt du dossier sur le costume traditionnel féminin de la région Est du pays qui comporte "Melahfa", la gandoura et autres tenues en vue de leur classement au patrimoine mondial, a ajouté le même responsable. L’UNESCO avait classé auparavant comme patrimoine mondial le costume nuptial Chedda Tlemcenienne, le Couscous, la chanson Raï, la célébration de Sbiba, la célébration du mawlid Ennabaoui "Seboua" de Timimoune, le chant traditionnel "Ahlil" de Gurara, la procession des Ouled Sidi Cheikh et le système d’irrigation et de distribution d’eau traditionnel "Fougara", rappelle-t-on.

21-02-2023
-L a pièce de théâtre «El Flouka» (la Barque) a remporté, dans la soirée de ce mardi , le Grand prix chahid Hassan Belkired au terme de la première édition des journées théâtrales arabes organisées à Sétif du 18 au 21 février. Après quatre jours de compétition, la pièce, écrite par Seiffedine Bouha, a été choisie par le jury. «El Flouka aborde le thème de l’émigration clandestine sous une forme comique et à travers une approche différente des récits dramatiques et des images violentes diffusées par les médias», a précisé son metteur en scène. «El Flouka» a surclassé les cinq pièces en lice, à savoir «Boukaâ El Monalisa» de Libye, «Khat Erraml» de la République arabe sahraouie, «Mamlaket El Ishk» de Tunisie et «Man jaâ bi ila houna» d’Egypte. Le prix de la meilleure interprétation masculine a été décerné à Ilyès Labidi pour son rôle dans «Mamlaket El Ishk» de Tunisie, celui de la meilleure interprétation féminine à Sabrina Korichi pour son rôle dans «El Flouka» et le prix de la meilleure scénographie a été attribué à la pièce «Mamlaket El Ishk» du Tunisien Lotfi Akermi, d’après un texte de Riad Smaâli. Elle a arraché aussi le Prix de la meilleure mise en scène, le prix de la meilleure scénographie.

18-02-2023
-Une nouvelle directive du ministère de la Culture et des Arts, publiée ce samedi , fait état d’une série d’interdictions concernant les événements culturels et notamment musicaux. Revêtant un caractère moral, ces instructions entendent assainir la scène artistique. Il est désormais interdit de diffuser lors d’événements artistiques, et particulièrement musicaux, des chansons à caractère vulgaire, ou incitant à la violence et à la consommation de drogues. C’est en ces termes que le ministère de la Culture et des Arts s’est adressé, ce 18 février dernier, aux organisateurs des manifestations culturelles en Algérie. «Ayant constaté la prolifération des excès immoraux dans les paroles de certaines chansons algériennes et leur effet néfaste sur la population et notamment les jeunes, ainsi exposés aux dangers de la débauche, la vulgarité, voire la violence, le crime, la consommation de drogues et l’émigration clandestine, le ministère instruit tous les responsables du secteur de cesser la programmation et la diffusion de ces chansons lors des événements culturels», lit-on dans le communiqué de la tutelle. Cette dernière semble établir un lien direct entre «le délitement moral» qui caractérise ces chansons et certains «maux sociaux majeurs». Ainsi, les constantes nationales, les mœurs publiques et les valeurs traditionnelles et religieuses du pays se trouvent menacées par des textes corrupteurs mais aussi contraires à «l’article 2 du cahier des charges du Conseil national des arts et des lettres portant sur la déontologie et l’éthique du métier d’artiste». Le ministère de la Culture conclut son communiqué en précisant qu’il prendra les mesures légales nécessaires, dont le retrait de la carte d’artiste, voire des poursuites judiciaires, à l’encontre des contrevenants. Ce qui signifie qu’au-delà des organisateurs des événements culturels, les artistes eux-mêmes sont également visés par ces restrictions.

08-02-2023
-L'écrivain Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature 2010, a reçu mercredi soir son épée de membre de l'Académie française, institution où il a été reçu jeudi. Le romancier péruviano-espagnol de 86 ans s’est fait remettre cet objet d'apparat lors d'une cérémonie aux éditions Gallimard. Mario Vargas Llosa, déjà membre de l'Académie péruvienne de la langue et de l'Académie royale espagnole, a été élu à l'Académie française en novembre 2021. La candidature de ce francophile, qui avait immigré à Paris en 1959, avait été très bien reçue. Elle permettait de rehausser le prestige d'une institution qui peine à remplir ses sièges vacants. IL va ovccuper le fauteuil 18, celui du philosophe Michel Serres (1930-2019). En élisant Mario Vargas Llosa, l'Académie française avait non seulement ignoré le fait qu'il n'ait jamais écrit de livre directement en français, ce qui n'est pas obligatoire, mais aussi son âge, qui dépassait la limite de 75 ans prévue dans les statuts.

05-02-2023
-La création de l'Union des théâtres des pays musulmans a été annoncée récemment à Téhéran avec l'adhésion de l'Algérie, a indiqué hier le théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA). La commission constitutive de cette union a tenu sa première réunion à Téhéran jeudi 2 février , en présence d'hommes de théâtre d'Algérie, de Tunisie, d'Irak, du Sultanat d'Oman, de Bahreïn et d'Iran, en tant que membres. L'Union a été créée dans le cadre des festivités de la 41e édition du Festival international de théâtre «Fajr» organisé à Téhéran

04-02-2023
-C’EST AU NIVEAU DE LA PLACE DU 11 DÉCEMBRE dans la commune de Belouizdad à Alger que le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a donné ce samedi le coup d’envoi du tournage du film «Epopée des hommes de l’ombre» retraçant la vie et le parcours du défunt militant Mohamed Belouizdad. E n marge de cette cérémonie, le ministre de la Communication a assuré que ce long métrage retracera toutes les étapes importantes du défunt militant Belouizdad, qui a été parmi les premiers à planifier le déclenchement de la guerre de Libération. Il a été le premier responsable de l’Organisation spéciale (OS). «Mohamed Belouizdad est un héros algérien qui a voué sa vie et sa jeunesse à l’indépendance de l’Algérie. Il constitue aujourd’hui un exemple pour les jeunes Algériens, d’où l’importance du film», a-t-il déclaré. Réalisé par Rachid Belhadj, la fin du tournage du film est prévue pour le mois de juin prochain, selon le scénariste Mourad Ouabbas.

02-02-2023
-Le professeur Cherif Meribai a été installé ce mercredi à Alger en sa qualité de président de l'Académie algérienne de la langue arabe (AALA), avec les membres du bureau exécutif, dans le cadre des efforts visant à redynamiser le rôle de cet organisme au service du développement de la langue arabe. Présidant la cérémonie d'installation, au siège de l'Académie, le conseiller du président de la République chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Noureddine Ghouali, a affirmé que "cette Académie, relancée par le Président Tebboune, a un rôle très important dans le développement et l'enrichissement de la langue arabe, face aux défis technologiques et scientifiques actuels". "Le Haut Conseil de la langue arabe (HCLA) et le Centre de recherche scientifique et technique pour le développement de la langue arabe (CRSTDLA) et autres laboratoires relevant du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont besoin de l'AALA qui œuvrera également avec d'autres pays arabes à la réalisation du projet linguistique adopté par l'Algérie", a-t-il ajouté. De son côté, M. Meribai a précisé que les missions de l'académie "consistent principalement à servir la langue arabe à travers son enrichissement, son développement et la préservation de son intégrité, tout en veillant à ce qu'elle soit en phase avec son temps, en tant que langue d'invention scientifique et technologique". Le nouveau président s'est dit, en outre, engagé à œuvrer à "la réalisation de ces objectifs de manière rationnelle et scientifique, selon des plans conjoncturels", soulignant à ce propos la nécessité "d'entrer en contact avec les organismes de langue arabe en Algérie et à l'étranger pour davantage de coordination et de coopération". Concernant le projet linguistique arabe, le même responsable a relevé que l'académie "a été chargée" de superviser ce projet sur les plans "scientifique, administratif et financier", une grande mission dont il faut s'acquitter pleinement, at-il dit, en collaboration avec les secteurs nationaux concernés, à l'instar de l'Enseignement supérieur, l'Education nationale, la Formation et l'Enseignement professionnels, la Culture et autres", a-t-il dit. Le Bureau exécutif de l'AALA est composé du Pr. Cherif Meribai en qualité de président, et des membres: Ahmed Djaafri (vice-président), Feriel Fallah (vice-présidente), Taher Loussif (Secrétaire général) et Fatiha Kholout (Secrétaire générale adjointe), lesquels ont été nommés en vertu du décret présidentiel du 09 janvier 2023....................................................................................... --Le chanteur français qui est né en Algérie, plus précisément à Tlemcen en 1959 d’une famille de juifs pied noir, est revenu en Algérie sur les pas de sa ville natale. Il avait quitté le pays alors qu’il n’avait que trois ans, après l’indépendance de l’Algérie. Ce dernier qui a fait plusieurs passages télévisés pour la promotion de son nouvel album « Encore une fois », dans lequel figure le titre ou il évoque un retour en Algérie « Je Reviens », le chanteur dit : « L’avion va bientôt atterrir, tu caches tes larmes dans un sourire. J’avais quel âge ? Trois ans à peine. Et nous voilà tous les deux à Tlemcen. » L’artiste-interprète, est arrivé ce 1er février en Algérie, pour une visite, durant laquelle il est parti à Tlemcen, la ville de son enfance, puis visitera Alger. En effet, Patrick Bruel est arrivé ce mercredi 1er février en Algérie, pour une visite qui durera 5 jours avec sa mère, Augusta. Tous les deux vont visiter leur terre natale, Tlemcen, dans l’ouest de l’Algérie. Il est à noter, que pendant l’artiste français écrivait la chanson (Je reviens), il avait un coup de téléphone l’informant que les autorités algériennes souhaitaient qu’il retourne en Algérie et qui plus est avec ma maman, témoignant que pour lui ceci était un signe. Patrick Bruel a évoqué à plusieurs reprises son envie et son désir de revenir visiter avec sa mère sa terre natale, dans une émission diffusée sur Télématin sur la chaine France 2, en novembre passé, il est revenu sur son origine, et explique qu’il n’est jamais retourné en Algérie depuis son premier départ, un fait qui le désole. Il relate ensuite un rêve qu’il fait souvent, un pont entre le passé, le présent et le futur. En effet, sa maman tient des photos, le plan s’élargit, ils sont dans un avion, puis il se pose à Tlemcen. Il ajoute et insiste sur le fait que ce voyage, il souhaite le faire avec sa maman, et que c’est un réel « besoin » pour lui.